Christian Prudhomme, le patron du Tour de France, a présenté en détail le parcours de la dernière étape de l’édition 2025, qui empruntera la bosse de Montmartre. Une annonce qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein du peloton, et aussi des idées chez certain, à commencer par le double champion du monde Julian Alaphilippe.
En milieu de semaine, Christian Prudhomme, le patron du Tour de France, a présenté en détail les contours du parcours de la dernière étape, notamment autour de l’ascension de la cote de Montmartre. Avec trois ascensions au programme, les organisateurs laissent clairement ouverte la possibilité qu’une grande bagarre de déclenche pour le maillot jaune, si jamais l’écart était relativement faible pour le maillot jaune. Prudhomme a d’ailleurs déclaré dans les colonnes de L’Equipe : « Ça ouvre évidemment des possibilités pour un autre type de vainqueur d’étape qu’un sprinteur, et pourquoi pas une dernière bagarre, ce serait incroyable ».
La phrase lancée par Christian Prudhomme...
Au-delà de la quête du maillot jaune, un tel parcours offre aussi la possibilité d’une victoire de prestige pour un puncheur capable de frotter comme sur une classique flandrienne, un profil qui colle parfaitement à celui de Julian Alaphilippe. Lors de la présentation de l’étape, Christian Prudhomme a d’ailleurs ajouté une remarque pas si anodine : « Julian Alaphilippe a dit : ‘’Je crois que je pourrai passer en tête une fois à Montmartre’’ ». Et si c’était à l’occasion du dernier passage, pour aller ensuite lever les bras sur les Champs-Elysées ?
Un nouvel objectif en vue pour Alaphilippe
Nul doute que l’idée trotte dans la tête du double champion du monde depuis la confirmation de ce triple passage, surtout avec le sommet de la dernière ascension à moins de six kilomètres de l’arrivée. Dans sa stratégie pour le Tour de France, Julian Alaphilippe avait jusqu’à présent fixé son attention sur la deuxième étape, où le parcours lui permet d’envisager de tenter un coup pour la victoire d’étape et pourquoi pas le maillot jaune puisque la première étape, réservée aux sprinteurs, ne fera pas d’écarts. Désormais, il y a fort à parier que le champion tricolore imaginera aussi un plan de bataille pour l’arrivée sur les Champs-Elysées.