Romain Bardet n’hésite pas à en remettre une couche sur ses ambitions pour cette 106e édition de la Grande Boucle (6 au 28 juillet).
Toujours à la recherche d’un premier succès en cette année 2019, Romain Bardet pourrait briller sur les routes du TourdeFrance (6 au 28 juillet). Le leader de l’AG2R-La Mondiale aura à cœur de bien figurer en cette GrandeBoucle notamment dans la montagne. Interrogé dans les colonnes du Monde, le Tricolore met en avant sa deuxième place en 2016 pour évoquer une possible sacre sur les Champs-Elysées.
« Gagner le Tour, est-ce une obsession ? J’ai été deuxième, ça aiguise l’appétit »
« Si un jour je dois gagner le Tour de France, ça sera grâce à la fantaisie. Face à nous, il y a des équipes beaucoup mieux armées. Mais le cyclisme, même s’il obéit de plus en plus à des systèmes prédictifs où les équipes à gros budget ont 90 % de chance de gagner, laisse une petite marge à la folie pour changer le cours des choses. Pour m’autoriser à y rêver, je dois être hyper-cartésien sur tout le reste. C’est le paradoxe de ma condition : je planifie tout pour être au top mais pour y arriver, il faudra que je sorte de ce plan. Gagner le Tour, est-ce une obsession ? J’ai été deuxième, ça aiguise l’appétit. Mais la quête est plus importante que son accomplissement. Gagner le Tour ne dépend pas que de moi. M’y préparer au mieux, oui. Et ça, ça élève », affirme RomainBardet.