Alors qu’il mise désormais tout sur le Tour de France, dont il aborde la préparation avec une grosse motivation et un fort esprit de revanche, Julian Alaphilippe a dévoilé son programme pour aborder le mois de juillet au sommet de sa forme. Analyse du plan de vol du champion français avant le départ à Bilbao.
A l’arrivée de Liège-Bastogne-Liège, qui l’a vu contribuer par son travail à la victoire finale de Remco Evenepoel, Julian Alaphilippe ne cachait pas sa satisfaction : « Bien sûr que je suis très content. C'était difficile de faire mieux je pense ! Un peu déçu pour Tadej Pogacar quand j'ai entendu qu'il était tombé. Ça n'a pas changé grand-chose pour nous, on est resté concentré sur notre plan. Remco Evenepoel était très fort, c'est assez impressionnant ! Il se loupe rarement quand il se sent comme ça. Je suis content d'avoir donné un coup de main à l'équipe, j'étais venu pour ça. C'est un bon sentiment, ça fait du bien. »
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— le10sport (@le10sport) April 25, 2023
Alaphilippe revanchard
Interrogé dans la foulée sur la suite de sa saison, le champion français n’a pas fait mystère que c’était désormais tout pour le Tour de France, dévoilant au passage quel serait son plan de vol pour arriver au top début juillet : « La suite pour moi ? Quelques jours de récupération, puis je vais enchaîner avec quelques reconnaissances du Tour de France, des stages en altitude, et certainement le Dauphiné ». Mentalement, le Français apparaît avec un fort esprit de revanche et déterminé à faire le maximum pour retrouver son top niveau, comme le confirme son attitude à Liège, où il est allé au bout de la course après avoir été distancé suite à son travail effectué en faveur d’Evenepoel, et ce pour faire des bornes, le regard déjà tourné vers le Tour de France. Que penser de l’axe de préparation choisi par le coureur et son équipe en vue du Tour ?
Les feux sont au vert pour juillet
A priori, le plan de vol apparaît tout à fait rationnel, avec une phase préalable pour reposer l’organisme après une phase intense d’efforts physiques et de stress pendant la campagne des classiques, un gros bloc de travail ensuite en altitude, à l’image de celui effectué par Evenepoel avant Liège et le Giro, entrecoupé de reconnaissances de certaines étapes, et un retour à la compétition au Dauphiné, trois semaines avant le Tour, pour retrouver le rythme de la course. Un tel planning apparaît tout à fait de nature à amener Julian Alaphilippe au pic de sa forme en juillet.