Ancienne cycliste devenue figure incontournable des médias, Marion Rousse s'engage activement pour l'égalité dans son sport. Directrice du Tour de France Femmes et désormais animatrice de sa propre émission sur France 3, la compagne de Julian Alaphilippe est revenue sur les difficultés financières rencontrées durant sa carrière sportive et milite aujourd’hui pour une meilleure reconnaissance et rémunération des femmes dans la discipline.

Ancienne cycliste, Marion Rousse a brillamment réussi sa reconversion. L’épouse de Julian Alaphilippe est devenue l’une des consultantes phares de la discipline sur les antennes de France Télévisions et se retrouve désormais à la tête de sa propre émission depuis ce samedi, La vie à vélo, diffusé sur France 3. Depuis trois ans, Marion Rousse est également la directrice du Tour de France Femmes, une mission qui lui tient à cœur.
La fin d'une belle histoire pour Marion Rousse... Découvrez les coulisses de sa séparation avec Julian Alaphilippe. 💔
— le10sport (@le10sport) January 16, 2025
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« Quand j'étais cycliste professionnelle, il fallait que j'aille travailler pour avoir un salaire »
L’ancienne coureuse n’a pas oublié les difficultés par lesquelles elle est passée durant sa carrière et veut aujourd’hui oeuvrer pour l’égalité entre les hommes et les femmes. « Il y a eu beaucoup de différences entre le cyclisme masculin et féminin. C'est un combat qui me tient particulièrement à cœur, car quand j'étais cycliste professionnelle, il fallait que j'aille travailler pour avoir un salaire alors que les hommes, eux, étaient rémunérés à pouvoir vivre de leur passion », s’est remémorée Marion Rousse dans un entretien publié sur le site de France 3.
« Ça a été un gros problème pendant beaucoup d'années »
« Donc, ça a été un gros problème pendant beaucoup d'années. On s'est battues pour le retour du Tour de France femmes dont ce sera la 4ᵉ édition l'année prochaine. Un véritable succès dont on avait vraiment besoin pour être mondialement connu en étant retransmis dans plus de 190 pays dans le monde », savoure Marion Rousse, qui avait déjà révélé il y a quelques jours auprès d’Eurosport avoir dû travailler « pour gagner un SMIC » en parallèle de sa carrière. « J'ai connu le cyclisme féminin à une époque où je ne gagnais pas d'argent. J'étais dite "professionnelle", mais je n'en avais que l’appellation, expliquait-elle. Ma volonté, quand on a instauré le Tour de France Femmes avec Zwift, était que cela suive, que les filles puissent avoir un salaire, vivre de leur sport. L'enjeu était d'obtenir de la visibilité, grâce à la course la plus connue du monde. Avec le Tour de France, on parle à un public de connaisseurs, d'initiés… mais aussi à des gens qui ne regardent pas de vélo tout au long de l'année. Cette mise en lumière manquait au cyclisme féminin. On ne connaissait pas les championnes avant de profiter de cette formidable vitrine. Maintenant, il y a beaucoup plus d'argent dans les équipes, cela s'est structuré. L'équilibre financier reste précaire, mais cela n'a plus rien à voir. »