En couple depuis 2020, et parents d’un petit Nino né en 2021, Marion Rousse et Julian Alaphilippe doit souvent se séparer en raison de la carrière du coureur de l'équipe Tudor mais aussi des obligations de la directrice du Tour de France femmes. Cette dernière avait évoqué il y a quelques années ce mode de vie compliqué à gérer.
C’est le couple star du cyclisme français. Julian Alaphilippe et Marion Rousse filent le parfait amour depuis 2020 et sont devenus les parents d’un petit Nino l’année suivante. Mais avec leur emploi du temps, il n’est pas toujours simple pour les deux tourtereaux de se retrouver. Il y a quelques années, la directrice du Tour de France s’était exprimée en longueur auprès du journal Ouest-France sur l’équilibre à trouver entre vie personnelle et carrière de sportif de haut niveau.
« Être une femme de coureur n’est pas toujours évident »
« Pendant l’année, on est souvent séparés mais c’est notre quotidien. On n’a pas le choix. Aujourd’hui, il y a de plus en plus de courses dans la saison. Pour être performant, un coureur doit partir faire des stages de trois semaines, confiait Marion Rousse. Les coureurs sont en forme de plus en plus tôt dans la saison mais cela s’explique par le fait qu’au cours de l’hiver, ils sont tout le temps en stage. Alors oui, lorsqu’il y a une vie de famille à côté comme cela peut être le cas pour nous, être une femme de coureur n’est pas toujours évident. Mais il faut que vous sachiez que les choses ont quand même évolué : à une époque, les femmes de coureurs n’étaient pas autorisées à venir sur les courses pour voir leur mari. Dorénavant, elles les accompagnent. »
« La compagne ou le compagnon, dans la vie du sportif ou de la sportive est celui ou celle qui fait son équilibre »
« En y réfléchissant, je pense qu’on ne parle pas assez de l’importance des compagnes pour avoir un équilibre de vie dans le sport, en général. La compagne ou le compagnon, dans la vie du sportif ou de la sportive est celui ou celle qui fait son équilibre, qui lui permet d’avoir une vie de famille, et même une vie tout court, et qui gère pratiquement tout à la maison. La part cachée de leur réussite dans le haut niveau, elle est souvent dans leur compagne ou leur compagnon. Le fait d’avoir été coureuse, ça aide à comprendre tout cela, estimait la compagne de Julian Alaphilippe. Moi, je ne vais jamais en vouloir à Julian parce qu’il est obligé de partir en stage. Ça fait partie de son travail. Il se trouve que chaque coureur a toujours des périodes de doutes dans sa carrière. Il y a des moments où ça va bien, d’autres moins. Alors quand un coureur a quelqu’un à la maison à qui il peut se confier, lui parler et qui sait ce qu’il veut dire… Parfois, il me demande même ce que je pense de son planning de course. Nous, on a la chance de pouvoir se soutenir dans tous les moments de notre vie parce qu’on est sur la même longueur d’ondes. Et ça, c’est un plus. Et, a contrario, on sait aussi se déconnecter complètement du vélo et être avec Nino. »