Leader surprise de la Vuelta, Ben O’Connor, le coureur australien de Décathlon-AG2R La Mondiale, pourrait bien créer une énorme sensation en allant jusqu’au bout avec le maillot de leader. En grande condition, coureur performant sur les Grands Tours comme en témoigne sa 4ème place au Tour de France il y a deux ans, soutenu par une forte équipe, il dispose d’un autre atout qui pourrait bien s’avérer décisif.
Au matin de la dixième étape, un nouveau rendez-vous en montagne, Ben O’Connor, le leader surprise de la course, offre un visage totalement serein, sans la pression inhérente à son statut de porteur du maillot de leader. Lors de la journée de repos, le coureur australien de l’équipe Décathon-AG2R La Mondiale a avoué ne ressentir aucune pression ni inquiétude, comme rapporté par cyclismactu.net : « Pour être honnête, je ne ressens vraiment pas beaucoup de pression car c'est inattendu. Jamais je n'aurais pensé porter le maillot rouge du Tour d'Espagne, donc j'essaye de profiter du moment ».
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— le10sport (@le10sport) August 26, 2024
« Je ne ressens pas de pression car c’est inattendu »
Avec un tel état d’esprit, en restant dans l’idée qu’il a tout à gagner, Ben O’Connor se met dans une situation idéale mentalement pour l’emporter, là où ses adversaires ont - eux - beaucoup plus à perdre, à l’image du deuxième du général, Primoz Roglic, qui a été contraint à l’abandon au Tour de France et qui doit remporter cette Vuelta pour justifier son recrutement par la Red Bull-Bora-Hansgrohe.
« Je suis excité par les prochaines étapes »
Spécialiste des efforts sur trois semaines, O’Connor s’annonce difficile à déloger. Le coureur australien est en tout cas déterminé à se battre, comme il l’a confirmé devant les micros : « Je me sens un peu fatigué à cause de la chaleur, mais je me sens bien avant cette deuxième semaine. J'aime les Grands Tours, j'aime courir pendant trois semaines et je suis excité pour les prochaines étapes de cette Vuelta. Avoir Felix Gall à mes côtés est un gros atout car il est aussi super fort. Avec un gars comme lui, on peut vraiment très bien contrôler les arrivées au sommet, mais on peut aussi se montrer offensif si le besoin s'en fait sentir. On a toujours bien couru ensemble, donc je suis content d'avoir Felix avec moi. Pourquoi il n'est pas resté avec moi jusqu'au sommet de la montée finale samedi ? Il m'a attendu dans cette montée, mais dans ces 600 derniers mètres à 10% de moyenne, ça n'aurait rien changé s'il avait été avec moi ».