Cyclisme - Vuelta : Ce leader reconnaît une erreur
Alexandre Higounet

Dimanche, à l’occasion de la quinzième étape arrivant au sommet du terrible Cuitu Negru, Primoz Roglic a encore repris du temps au leader de la Vuelta, Ben O’Connor. Mais il aurait repris 20 secondes de plus sans une double erreur commise à 20 kilomètres de l’arrivée, comme le champion slovène l’a reconnu en conférence de presse ce lundi.

A l’occasion de la conférence de presse tenue aujourd’hui lundi lors de la deuxième journée de repos, Primoz Roglic, toujours deuxième de la Vuelta derrière Ben O’Connor, s’est exprimé sur sa situation, ainsi que sur les 20 secondes de pénalité dont il a été coupable pour être resté trop longtemps derrière la voiture de son directeur sportif après avoir changé de vélo quelques kilomètres avant le pied du terrible Cuitu Negru, dernière ascension de la journée. Au final, cette pénalité arrange grandement Ben O’Connor qui maintient grâce à elle plus d’une minute d’avance sur le leader slovène.

Le changement de vélo : « On a plus perdu que gagné de temps »

Au lendemain de cet épisode, Roglic a reconnu une double erreur, pour être resté derrière sa voiture d’une part, mais aussi pour le changement de vélo lui-même, qui n’a rien apporté. Il a ainsi déclaré dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « La pénalité ? Je ne peux rien y faire, il faudra que je récupère ces 20 secondes. Que je sois d'accord ou que je ne sois pas d'accord, cela ne va rien changer. C'est sûr que je ne suis pas content de perdre 20 secondes comme ça, ce n'est jamais bon, mais je vais survivre avec 20 secondes de moins. On a essayé quelque chose pour la montée finale (le changement de vélo), mais on a plus perdu que gagné de temps ».

Ne pas ruminer cette erreur

Pour autant, la tendance reste favorable pour Roglic, qui continue de grignoter son retard sur le leader de la course, alors qu’il reste plusieurs étapes difficiles au programme, ainsi qu’un contre-la-montre. Et le champion slovène préfère se focaliser sur la suite plutôt que de ruminer cette erreur : « Tout est difficile à prévoir car la troisième semaine de cette Vuelta est vraiment dure mais jusqu'ici tout va bien, cela se passe plutôt très bien. Je ne me prends pas trop la tête avec ça, je reste positif ».

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