Alors que l'on ne connaît pas encore avec précision son programme de courses pour 2026, notamment autour de sa participation ou non à un deuxième Grand Tour, qui semble difficile à combiner avec l'ensemble de ses objectifs prioritaires, Tadej Pogacar, à l'évocation du sujet, n'a pas hésité à suggérer une idée qui ne manquerait pas de révolutionner le calendrier cycliste.
Le programme 2026 de Tadej Pogacar n'est pas encore totalement fixé, et si certaines choses apparaissent certaines, comme sa participation à Milan San Remo, Paris-Roubaix, au Tour de France et aux championnats du monde, qui figurent au sommet de ses objectifs pour la saison prochaine, d'autres en revanche le sont beaucoup moins, notamment autour de sa participation à un deuxième Grand Tour.
Le sujet du deuxième Grand Tour n'est pas fixé pour 2026...
Les configurations apparaissent en effet difficiles pour un deuxième Grand Tour : comme Pogacar veut absolument disputer Paris-Roubaix, il pourrait ressortir de la campagne des classiques un peu trop fatigué pour envisager le doublé Giro-Tour, alors que la proximité de la Vuelta avec les Mondiaux pourrait s'avérer rédhibitoire.
Pogacar avance des arguments pour le changement qu'il propose
Interrogé sur une éventuelle participation à la Vuelta en 2026 en marge d'un événement cycliste auquel il participe aux Canaries, Tadej Pogacar en a profité pour suggérer l'idée d'une véritable révolution au calendrier, expliquant dans des propos rapportés par cyclingnews.com : « C'est toujours difficile de combiner le Tour de France et la Vuelta. Mais un jour je devrai participer à la Vuelta. Et quand ce jour arrivera, je serai impatient. J'ai toujours dit que si la Vuelta changeait de place avec le Giro, à la fois le Giro et la Vuelta seraient dans de bien meilleures conditions, tant au niveau de la météo que de la participation des coureurs ». Il est vrai qu'entre un Tour d'Italie souvent contrarié par des conditions météorologiques difficiles, qui empêchent le franchissement de certains cols, et la Vuelta souvent matraquée par la chaleur, l'argument météo marque assurément un point. Mais il n'est pas certain que cela soit suffisant pour enclencher un mouvement.