Sacré champion du monde à Imola, Julian Alaphilippe est sans doute le coureur français le plus médiatisé. Chez Deceuninck-Quick Step depuis ses débuts professionnels en 2013, le puncheur pourrait changer d'air en 2022.
La France du cyclisme vit au rythme de Julian Alaphilippe. Même si Arnaud Démare est le coureur à avoir remporté le plus lever les bras cette saison, le puncheur a noué un lien particulier avec le public ces deux dernières saisons. Le coureur de 28 ans s'illustre notamment sur les courses d'un jour et a remporté de grandes classiques comme les Strade Bianche, Milan-San Remo ou la Flèche Wallonne. Mais la consécration est arrivée sur les routes du Tour de France. Déjà vainqueurs de deux étapes et du maillot à pois l'année précédente, Julian Alaphilippe a réalisé une incroyable épopée en 2019 : vainqueur de deux étapes, maillot jaune pendant 14 jours et 5e du classement final. Le coureur Deceuninck-Quick Step a remis ça cette saison avec une étape et trois nouveaux jours en jaune, avant de se lancer vers un titre mondial avec le maillot de l'équipe de France.
« On ne s'interdira pas de tenter notre chance »
D'ailleurs, Julian Alaphilippe n'a de lien avec la France que les championnats du monde. Le champion du monde a démarré sa carrière en 2013 dans la formation Quick Step et y est toujours resté, n'ayant couru dans des équipes françaises que chez les amateurs. Pourtant en 2019, Jean-René Bernaudeau avait tenté de le rapatrier avec Total Direct Energie avant que Patrick Lefevere ne le prolonge de deux saisons. Ce nouveau contrat arrivera donc à expiration à la fin de l'année et la porte d'AG2R Citroën sera ouverte. « Nous avons toujours été attentifs aux opportunités. Il faut d’abord vérifier qu’il soit bien sur le marché, mais a priori, ce doit être le cas. On ne s’interdira pas de tenter notre chance. C’est un coureur séduisant, l’un des meilleurs du monde, et à partir du moment où on a, avec Citroën, un partenaire de cette envergure, il n’y pas de raison de ne pas essayer. Mais il y a des dates pour ça… », a expliqué Vincent Lavenu, le patron d'AG2R.