Cyclisme : Julian Alaphilippe s'enflamme pour son titre mondial !
La rédaction

Dans une saison marquée par des hauts et des bas, Julian Alaphilippe a vécu une nouvelle épopée sur le Tour de France avant de devenir champion du monde. Après son maillot jaune, le coureur de 28 ans raconte son maillot arc-en-ciel.

23 ans après Laurent Brochard, Julian Alaphilippe est devenu champion du monde. Le spécialiste des classiques avait utilisé le Tour de France en guise de préparation. Vainqueur de la deuxième étape à Nice, le coureur Deceuninck-Quick Step s'était alors emparé du maillot jaune. Trois jours en tête de la Grande Boucle après la grande épopée la saison dernière et une quatrième place finale. Cette année, le coureur de 28 ans a terminé en roue libre pour conserver ses jambes pour les championnats du monde. Après le désistement de la Suisse pour accueillir les Mondiaux à Aigle-Martigny, les coureurs ont mis le cap vers Imola. Une arrivée sur le circuit automobile, où Julian Alaphilippe s'est mué en vainqueur, se payant même le luxe d'arriver en solitaire.

« Le plus beau maillot du cyclisme sera à moi pendant douze mois »

Sur le site de la Deceuninck-Quick Step, le puncheur a décrypté son succès. « Les Championnats du monde étaient mon objectif principal pour la saison. Quand j'ai appris qu'ils avaient changé le parcours et que nous devions courir à Imola au lieu de la Suisse, j'ai été un peu surpris, mais j'ai parfaitement compris la situation et j'ai gardé l'espoir que le parcours serait dur et sélectif. J'ai pu faire une reconnaissance du parcours avec mes coéquipiers français. Après le premier tour, je me suis dit que c'était maintenant ou jamais, que ce serait ma chance d'obtenir les bandes arc-en-ciel. J'ai aimé ce que j'ai vu. En même temps, j'ai fait en sorte de partir sans pression au départ, sans penser à ce qui pourrait arriver, et j'étais extrêmement concentré. Gagner la course après plus de six heures et réaliser enfin ce rêve de toujours était incroyable. Je l'ai déjà dit, le maillot arc-en-ciel est le plus beau du cyclisme et savoir qu'il sera à moi pendant douze mois a été très émouvant et il est encore difficile de le décrire en un mot ».

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