Alors qu’il vient d’ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière en quittant sa formation de toujours la Soudal-Quickstep pour signer un bail de trois ans avec la formation suisse Tudor Cycling, Julian Alaphilippe n’a pas contesté que cela serait probablement le dernier.
A l’occasion d’un long entretien accordé au quotidien flamand Het Nieuwsblad, Julian Alaphilippe a évoqué sa nouvelle équipe, la Pro Team Suisse Tudor Cycling, avec laquelle il a paraphé un contrat de trois ans.
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— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
« World Tour ou pas, cela n’a jamais été un problème dans mon esprit »
Julian Alaphilippe a notamment expliqué : « Honnêtement : World Tour ou pas, cela n’a jamais été un problème dans mon esprit. J'ai complètement suivi mes sentiments. Je me suis posé la question : 'Qu'est-ce que je veux ?', c'est profiter du vélo dans une bonne structure. Le projet de Tudor correspond vraiment à ce que je souhaite. L’arrivée de Marc Hirschi a-t-elle influencé mon choix ? Nous en avons parlé ensemble, oui. Nous étions tous les deux ravis de venir ensemble chez Tudor. Cela peut être très intéressant d'avoir deux leaders sur certaines courses. Nous pouvons également nous soulager mutuellement, si nécessaire. Nos qualités sont très similaires, mais nous pouvons aussi bien nous compléter ».
« Le dernier chapitre de ma carrière ? Certainement »
Au cours de cet entretien avec le Het Nieuwsblad, Julian Alaphilippe n’a pas éludé le sujet de sa fin de carrière, glissant qu’il était aujourd’hui probable que ce bail de trois ans avec la formation suisse soit le dernier de sa trajectoire professionnelle, tout en laissant entendre que cela serait certainement conditionné au niveau qu’il aura dans trois ans et qu’il pourrait tout de même continuer un peu s’il s’avérait toujours en situation de gagner des grandes courses : « Ce contrat est-il le dernier chapitre de ma carrière ? Certainement. Pour le moment, je n'y pense pas trop car je le prends toujours saison par saison. Mais quand mon contrat expirera, j'aurai, euh, 35 ans… Si je suis encore au plus haut niveau d'ici là, je serai heureux. Nous verrons ».