En signant chez Tudor Cycling, Julian Alaphilippe n’a pas renoncé au top niveau mondial ni à une victoire dans une grande classique. Mais pour cela, le champion tricolore sait qu’il lui faudra être en mesure de sortir de la domination de Tadej Pogacar. Mission impossible ? Il répond.
Quand bien même il a quitté le World Tour en s’engageant pour la formation Pro Team suisse Tudor Cycling au terme de son contrat avec la Soudal-Quickstep, Julian Alaphilippe n’a pas renoncé à gagner des courses à très haut niveau, encouragé en cela par sa saison 2024, au cours de laquelle, outre son très bon Giro ponctué d’une magnifique victoire d’étape après un grand raid offensif, il a manqué de peu de lever les bras dans un grande classique, battu dans un duel au sprint par Marc Hirschi lors de la Clasica San Sebastian.
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— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
Il rêve encore des grandes classiques
A l’occasion d’un entretien accordé au quotidien flamand Het Nieuwsblad, Julian Alaphilippe a ainsi confié qu’il gardait quelques grandes classiques dans le viseur : « Amstel, Liège, Lombardie, les étapes du Tour... ce sont les courses qui me motivent. Et les Flandres (le Tour des Flandres, ndlr) restent un rêve. C’est très difficile pour moi de gagner le Tour des Flandres, je le sais, mais je veux continuer à essayer ».
« Vous devez continuer à croire que vous pouvez battre des gars comme Pogacar »
Mais pour espérer lever les bras sur l’une d’entre elles, le champion tricolore sait qu’il lui faudra affronter une adversité terrible, à commencer par Tadej Pogacar lui-même, qui sera au départ de toutes ces courses avec la ferme intention de les gagner. Comment faire alors pour battre Pogacar ? Est-ce seulement possible ? Pour Alaphilippe, l’essentiel est de se mettre en situation mentale de le croire : « L'année écoulée de Pogacar a été spectaculaire. C'est un phénomène et j'ai entendu dire qu'il n'était qu'à 20 % de son potentiel. Il aurait seulement commencé à prendre un vrai petit-déjeuner maintenant. (rires) Mais vous devez continuer à croire que vous pouvez battre ces gars-là et travailler dur pour que ça marche. Je sais aussi que ce sera très difficile, mais si vous n'y croyez pas vous-même, vous ne trouverez pas la motivation pour continuer à faire cela ».