Cyclisme : Pogacar, ses mots énormes sur Paris-Roubaix !
Alexandre Higounet

Alors qu'il vient de clore sa saison sur une nouvelle grande victoire au Tour de Lombardie, sa cinquième d'affilée autour du lac de Côme, Tadej Pogacar a accordé un entretien à la télévision slovène pour revenir sur sa saison. Au passage, il a adressé une véritable déclaration d'amour à Paris-Roubaix.

Au lendemain du Tour de Lombardie, sa dernière course de la saison ponctuée par une nouvelle victoire, Tadej Pogacar est revenu sur sa saison à l'occasion d'un entretien accordé à la télévision slovène. Le double champion du monde a notamment révélé qu'il était en fait beaucoup plus fatigué que ce que l'on pensait lors de la troisième semaine du Tour de France. De quoi alimenter les réflexions chez Visma-Lease A Bike, qui a rapidement renoncé à sa grande offensive à l'entrée des Alpes.

« Le désir de gagner à Roubaix est immense, et c’est lui qui va me pousser encore pendant quelques années »

Pogacar a notamment expliqué, dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « Le lendemain du Ventoux, j’ai eu des problèmes au genou et je me suis vraiment demandé si j’allais pouvoir continuer. La météo était terrible, il faisait très froid. Mon corps était en état de choc, je n’étais pas au mieux. J’en avais assez de tout, je ne me sentais vraiment pas au mieux de ma forme. Mais je pense que tout coureur ayant déjà participé à un Grand Tour sait que trois semaines, ce n’est pas rien. Après la première semaine, on est déjà fatigué, et puis il y en a encore deux ».

« Paris-Roubaix est la plus belle course que j’aie jamais disputée »

Mais le double champion du monde est aussi revenu sur sa campagne des classiques, et notamment sur les deux dernières qui se refusent à lui, Milan San Remo et Paris-Roubaix, se lançant dans une véritable déclaration d'amour envers la classique pavés : « J’ai été près de gagner plusieurs fois à Milan-San Remo, mais si je veux m’imposer là-bas, il me faudra aussi un peu de chance. J’ai disputé Paris-Roubaix pour la première fois et j’ai terminé deuxième. J’ai vu que j’en avais le potentiel et que je pouvais gagner, mais ce sera très difficile. Le désir est immense, et c’est lui qui va me pousser encore pendant quelques années. Paris-Roubaix est la plus belle course que j’aie jamais disputée, même sans les cols. Jusqu’au virage où je suis tombé, mes watts moyens étaient les plus élevés de toute la saison ».

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