Ayant dû arrêter très tôt sa carrière de cycliste professionnelle, Marion Rousse a décidé par la suite de se reconvertir dans les médias. Ainsi, bénéficiant de la confiance de Guillaume Di Grazzia, la compagne de Julian Alaphilippe est devenue consultante sur Eurosport. Un tout nouveau défi pour Marion Rousse, qui n'a pas manqué de faire peur à ses parents.
Aujourd'hui, Marion Rousse en a des casquettes. Directrice du Tour de France femmes, elle est également présentatrice sur France Télévisions ainsi que consultante. Ainsi, on a l'occasion de la retrouver aux commentaires de nombreuses courses aux côtés de Laurent Jalabert et Alexandre Pasteur. C'est sur Eurosport que Marion Rousse a d'ailleurs débuté à l'antenne. Une reconversion réussie donc à la suite de sa carrière de cycliste, mais voilà qu'au début, ça faisait peur à tout le monde...
« Mes parents ont dit ça y est, elle va se jeter dans la gueule du loup »
Voir Marion Rousse se lancer à la télévision en a inquiété certains à l'époque. Ça a été le cas de ses parents comme l'a raconté la compagne de Julian Alaphilippe. En effet, lors de son passage lors du podcast Dream Team il y a quelques mois, Marion Rousse confiait : « Je viens de la campagne, mon père était ouvrier, ma mère dans l’éducation nationale. Quand j’ai commencé dans la télé, ça les a effrayés. Mes parents ont dit ça y est, elle va se jeter dans la gueule du loup, comment ça va se passer. J’y suis allée, toujours le côté fonceuse, mais prudente ».
« Moi même j’ai pris peur quand on m’a proposé cette fonction »
Et voilà que même Marion Rousse a eu peur avant d'accepter la proposition d'Eurosport pour devenir consultante. Celle qui est aujourd'hui à l'antenne sur France Télévisions avait expliqué : « Est-ce que j’ai douté du fait d’être assez armée pour investir un nouvel environnement que je ne connaissais pas ? Oui. Et en plus, il y avait une double problématique qui se posait. Quand j’ai commencé à commenter des courses masculines à la télé, j’étais la seule femme à faire ça. J’étais la première femme commentatrice ? Oui. Et ça restait quand même un milieu très macho, très masculin. Moi même j’ai pris peur quand on m’a proposé cette fonction. Je me suis dit est-ce que les gens sont prêts à entendre une voix féminine, à entendre une femme leur expliquer le vélo. En fait j’ai été idiote de me poser cette question parce que j’ai été très vite adoptée ».