Alors que l’équipe Soudal-Quickstep est de nouveau l’objet d’une offensive XXL de la part de la Red Bull-Bora-Hansgrohe pour Remco Evenepoel, Patrick Lefévère, le manager général de la formation belge, n’a pas tardé à organiser la résistance et à déterrer la hache de guerre médiatique contre Ralph Denk, le patron de l’équipe allemande.
Comme Michel Wuyts l’a révélé dans sa chronique pour le Het Laatste Nieuws, la Red Bull-Bora-Hansgrohe a relancé ces derniers temps une nouvelle offensive XXL en direction de Remco Evenepoel, dans l’idée de lui arracher un « oui » afin de forcer la main de son équipe Soudal-Quickstep pour accepter le principe d’un transfert, sachant qu’Evenepoel est encore sous contrat jusqu’à la fin de l’année 2026.
Cyclisme - Tour de France : « Quand Pogacar a découvert le parcours, il a dû être mort de rire » https://t.co/CJ5OA8yWuz pic.twitter.com/3lY9NKf6Zo
— le10sport (@le10sport) October 31, 2024
« Red Bull a offert à Evenepoel 10 millions par an plus trois équipiers et le directeur sportif Klaas Lodewyck »
Michel Wuyts a notamment indiqué dans des propos relayés par cyclismactu.net : « Le contrat était effectivement prêt pour Evenepoel. Dix millions par an plus trois équipiers et le directeur sportif Klaas Lodewyck, selon un membre haut placé et estimé du camp Quickstep ». Toujours selon Wuyts, Patrick Lefévère, le manager général historique de la Soudal-Quickstep, n’a pas tardé à organiser la résistance en offrant notamment un nouveau contrat à la hausse pour le double champion olympique : « Lefévère a mis des bâtons dans les routes pour le transfert des équipiers et a maintenu Evenepoel en place pour toute la durée de son contrat. Il a en partie comblé le déficit financier grâce à l’apport décisif du directeur opérationnel Jurgen Foré. 5 millions d’euros par an… Cela semble beaucoup mais justifié compte tenu de la deuxième place d'Evenepoel au classement UCI. Le montant fournit une base suffisante pour aborder le projet du Tour de manière ambitieuse et harmonieuse deux ans de plus, non ? ».
« Denk, je ne l’aime pas »
Si selon Wuyts, Lefévère pourrait remporter la bataille contractuelle, Evenepoel étant selon lui en train de « pencher vers le non » à la Red Bull-Bora-Hansgrohe, le manager belge a également déterré la hache de guerre médiatique, s’en prenant ouvertement devant les micros aux méthodes de Ralph Denk, le patron de la formation allemande. A l’occasion d’une interview accordée au Het Nieuwsblad et relayée par cyclismactu.net, Lefévère a notamment déclaré : « Connaissez-vous mon ami Ralph Denk ? Il a fait la même chose deux fois : il propose un contrat avec des bonus très élevés, ce qui ne se fait pas avec des coureurs déjà sous contrat. Il l'a fait une fois il y a quatre ans et maintenant encore. La semaine dernière, j'ai entendu dire qu'il avait aussi rendu visite à Tom Pidcock. Denk, je ne l'aime pas ».