Cyclisme : Les justifications du patron de l’UCI sur la décision forte pour Froome !
Jean-Guillaume Daunizeau

David Lappartient, directeur de l'UCI, se confie sans détour sur l'affaire interminable autour de Christopher Froome.

Après plusieurs mois de tergiversations sur sa prise anormale de Salbutamol, produit contre l’asthme, lors de la Vuelta en septembre dernier, l’AMA (Agence mondiale antidopage) a finalement classé cette affaire sans suite. L’Union Cycliste Internationale n’avait d’autre choix que d’autoriser le leader de la Sky à prendre le départ du Tour de France, et DavidLappartient, patron de l’UCI, s’en explique dans des propos relayés par Ouest-France.

« Nous n’avions pas d’autres choix en matière de décision, vu les conclusions de l’AMA »

« Pour l’image du cyclisme, c’est un peu désastreux. L’UCI a ramassé pour tout le monde. C’est injuste, car pas une autre fédération internationale ne va aussi loin. Il n’y avait que des coups à prendre dans ce dossier-là. Mais on a rendu la décision que l’on devait prendre dans le cadre du droit. Il fallait que ça se termine le plus tôt possible, en respectant les procédures. Bon, c’est tombé la semaine avant le Tour de France, la semaine la plus médiatique du monde du vélo. Ce cas était compliqué, il n’a pas toujours été compris, mais nous n’avions pas d’autres choix en matière de décision, vu les conclusions de l’AMA. J’ai eu la notification de l’AMA le 28 juin me disant qu’il n’avait pas violé les règles de l’antidopage, et on a pris la décision le 2 juillet, donc quatre jours après... S’il y a bien une instance qui n’a pas trainé, c’est l’UCI. L’affaire a été particulièrement longue. Interdire cette substance ? Pour nous, je ne vous cache pas que c’est beaucoup plus facile quand on a une substance interdite. Dès que vous en trouvez, c’est non », admet DavidLappartient.

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