Recruté comme lieutenant de Remco Evenepoel au sein de la Soudal-Quickstep pour l’aider dans sa quête du Tour de France, Mikel Landa a enregistré le départ de son leader vers la Red Bull-Bora-Hansgrohe non sans une pointe d’émotion et de gros regrets. Interrogé sur le sujet par le quotidien sportif espagnol AS, il ne s’en est pas caché.
Aligné comme leader de la Soudal-Quickstep à l’occasion du Tour d’Espagne qui s’est élancé le week-end dernier lors d’un Grand Départ qui s’est tenu en Italie du côté de Turin, Mikel Landa, qui avait été recruté par l’équipe belge pour être le premier lieutenant de Remco Evenepoel dans sa quête du maillot jaune, s’est exprimé sur le départ du double champion olympique belge pour la Red Bull-Bora-Hansgrohe. Landa n’a pas caché sa déception, lui qui se retrouve désormais dans une situation de leadership sur les Grands Tours, mais sans réelles perspectives au Tour de France.
« Son départ me rend très triste »
Landa a ainsi déclaré à l’occasion d’un entretien accordé au quotidien sportif espagnol AS : « Le départ de Remco Evenepoel ? C'est quelque chose qui me rend très triste. Je suis venu ici pour être avec lui . Je l'ai rencontré et j'ai vraiment apprécié sa compagnie. Cette année a été difficile pour nous deux, car Remco a aussi eu cette blessure hivernale qui l'a handicapé. Cette année, nous ne nous sommes presque plus revus, donc les bons moments n'ont duré qu'un an. Je lui souhaite le meilleur et je suis sûr qu'il s'en sortira bien ».
Mikel Landa va retrouver le leadership sur les Grands Tours
Au-delà du message sympathique lancé par le lieutenant à son ancien leader, le départ de Remco Evenepoel lance une nouvelle ère pour la Soudal-Quickstep, qui va recentrer ses ambitions prioritaires sur son coeur de compétence, à savoir les classiques flamandes et ardennaises, comme en témoigne le recrutement opéré pour l’instant. Suivant cette logique, il est peu probable que la formation belge investisse lourdement sur un leader de Grand Tour, et il est probable que Landa se retrouve propulsé comme leader au départ du prochain Tour de France, à l’image du rôle qu’il tient aujourd’hui sur la Vuelta quand bien même il n’y vise pas forcément le classement général du fait de son manque de compétition après sa blessure du Giro. Mikel Landa a ainsi déclaré : « Mon objectif sur cette Vuelta ? J'adorerais gagner une étape, c'est mon objectif le plus réaliste, et je le vois même comme difficile. Cette première semaine sera davantage consacrée à la récupération, et j'espère que des opportunités se présenteront plus tard. Vingegaard est l'adversaire à battre pour tout le monde. Il arrive très bien, il est entouré d'une excellente équipe… Il est le favori, mais la Vuelta paraît toujours longue car la fin de saison approche. La troisième semaine ne sera pas facile ».