En fin de semaine dernière, Tadej Pogacar avait annoncé son programme pour les six premiers mois de la saison, axée comme prévu autour d'une grosse campagne de classiques, notamment dans l'espoir de remporter Milan San Remo et Paris-Roubaix, avant de lancer la préparation pour le Tour de France. Pour la suite, le champion slovène a maintenu le flou. Javier Guillen, le patron de la Vuelta, se montre optimiste pour qu'il soit au départ fin août.
En fin de semaine dernière, alors que l'équipe UAE était réunie en Espagne du côté de Benidorm pour son premier camp d'entraînement, Tadej Pogacar avait annoncé son programme pour les six premiers mois de la saison. Comme prévu, il prévoit une campagne des classiques intense, avec notamment les grands objectifs Milan San Remo et Paris-Roubaix, avant une préparation pour le Tour de France.
Compatible ou pas avec l'objectif d'un troisième titre mondial d'affilée ?
Pour la deuxième partie de saison, Tadej Pogacar est resté plus flou. Il y a quelques semaines, l'équipe UAE avait laissé entendre qu'il ne participerait probablement pas à la Vuelta. Le parcours à nouveau exigeant des championnats du Monde à Montréal offre en effet au Slovène une opportunité unique de jouer un troisième titre mondial d'affilée, ce qui serait historique, et du côté de l'équipe UAE on estimait alors qu'une participation préalable au Tour d'Espagne pourrait trop entamer ses réserves, surtout en fin de saison.
« Le fait qu'il n'ait pas encore annoncé son absence est déjà significatif »
La réflexion a-t-elle évolué ? Pogacar a-t-il lui plutôt ouvert la porte ? En tout cas, à l'occasion de l'annonce du parcours de 2026, Javier Guillen, le patron de la Vuelta, n'a pas caché un certain optimisme au sujet d'une participation de Pogacar dans les colonnes de Marca : « Nous avons discuté avec l'équipe et nous entretenons d'excellentes relations, notamment avec Joxean Matxín, grand ami de la course et fin connaisseur du cyclisme. Le fait qu'il n'ait pas encore annoncé son absence est déjà significatif. Nous l'attendons avec impatience ; nous souhaitons qu'il vienne remporter le seul Grand Tour qui lui manque. Le fait que la course parte de Monaco pourrait faciliter les choses (Pogacar vit en Principauté). Nous espérons qu'il sera des nôtres, mais la décision lui appartient et nous la respecterons toujours ».