Cyclisme : Il pointe le grand danger qui guette Tadej Pogacar
Alexandre Higounet

Alors que Tadej Pogacar domine outrageusement le cyclisme mondial, apparaissant parti pour battre tous les records, existe-t-il un risque que le Slovène s'essouffle et ne parvienne pas à maintenir son niveau stratosphérique ? A l'occasion d'une discussion pour La Dernière Heure relayée par Marca, Axel Merckx a évoqué le grand danger qui guettait le champion slovène, au-delà d'une possible baisse de motivation.

C'est peu de dire que Tadej Pogacar domine le peloton international de la tête et des épaules. Alors qu'il n'est âgé que de 27 ans, le champion slovène paraît parti pour battre un grand nombre de records, que ce soit dans les classiques, sur les Grands Tours ou aux championnats du monde. Pour autant, compte tenu de l'exigence que cela requiert tout au long de l'année, combien de temps pourra-t-il encore maintenir ce niveau stratosphérique ?

Les mots forts d'Axel Merckx à l'évocation de la fin de carrière de son père

Cette question a été posée à Axel Merckx, fils d'Eddy Merckx et ancien coureur lui-même, et à l'ancien spécialiste du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix Johan Museeuw à l'occasion d'une discussion pour le quotidien belge La Dernière Heure, relayée par Marca. Et pour Axel Merckx, le plus grand danger pour Pogacar n'est pas forcément dans une baisse de sa motivation ou physique. Il le voit ailleurs, comme il l'a expliqué pour l'occasion : « Où qu'il aille, il est constamment sous les feux des projecteurs. Et c'est ce qui est si épuisant. Quand mon père parle de la fin de sa carrière, c'est surtout la fatigue mentale, bien plus que la fatigue physique, qui le tourmentait. À un moment donné, le cerveau dit aux jambes d'arrêter ».

« Je suis curieux de voir comment il va s’y prendre… »

Johan Museeuw abonde dans le sens d'Axel Merckx, pointant la nécessité pour le champion de s'éloigner des sollicitations et des projecteurs pour se régénérer et déconnecter au maximum : « Je suis curieux de voir comment il va s’y prendre… Il y a quelques années, je pense que c’est le même mode de vie qui a contribué au déclin de Peter Sagan. Même au sommet, il faut savoir se reposer ».

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