Alors que Sylvain Chavanel est encore dans le monde professionnel, le Tricolore se confie sur sa prochaine retraite sportive.
À la veille du Tour des Flandres (ce dimanche), première des grandes classiques du Nord, Sylvain Chavanel tentera de dompter les pavés, mais également le MurdeGrammont, dernière difficulté de l'épreuve. Le Français est un spécialiste de ce genre d'épreuves, mais à 37 ans, le coureur de DirectÉnergie s'approche indéniablement de sa fin de sa carrière.
« Une fierté, c’est d’être toujours là à 37ans »
« C’est à l’image de ce que je suis dans la vie. On est en 2017 et je n’ai pas envie de revenir en arrière, de refaire l’histoire. Je me prépare psychologiquement à l’émotion qui va m’envahir le jour où j’arrêterai. Je sens bien que je ne suis plus loin de ce moment. Notamment quand je me vois en course les mains sur les freins quand les jeunes foncent la tête baissée. J’étais l’un des meilleurs descendeurs du monde auparavant, aujourd’hui, j’ai peur. C’est certainement l’âge qui veut ça. Mais ma fierté c’est d’être toujours là à 37ans quand mes copains anciens coureurs comme Jérôme Pineau ou Kevin De Weert sont, soit consultant à la télévision, soit sélectionneur national belge. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être un athlète de haut niveau, de durer et de garder le même plaisir », assure le coéquipier de ThomasVoeckler dans un entretien accordé à L’Équipe Magazine.