A 32 ans, Julian Alaphilippe s'apprête à débuter un nouveau chapitre de sa carrière. Ça a été officialisé ce lundi, le Français s'est engagé avec la formation suisse de Tudor, quittant ainsi la Soudal Quick-Step. Il avait été pourtant beaucoup question d'un intérêt de TotalEnergies pour Alaphilippe. Ce dernier en a finalement décidé autrement, mais ça n'a visiblement pas été simple à en croire Jean-René Bernaudeau.
Ça y est, le feuilleton Julian Alaphilippe est enfin terminé. L'avenir du Français a énormément fait parler et voilà qu'il a donc décidé de quitter la Soudal Quick-Step, où c'était tendu ces derniers mois avec Patrick Lefevere. Pour poursuivre sa carrière, le compagnon de Marion Rousse a été convaincu par le projet de la formation suisse Tudor, alors que d'autres options s'offraient à lui. Alaphilippe aurait notamment pu rejoindre une équipe française, Jean-René Bernadeau ayant notamment fait le forcing pour le faire venir chez TotalEnergies.
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— le10sport (@le10sport) August 19, 2024
« C'était une décision qui lui arrachait le coeur »
Ça a donc viré à l'échec pour Jean-René Bernaudeau avec Julian Alaphilippe. Le directeur de la formation TotalEnergies a d'ailleurs raconté pour L'Equipe ses derniers échanges avec le Français, révélant : « Je le sais depuis quelques jours déjà. Ça s'est joué à pas grand-chose, voilà. À la fin, il m'a dit que c'était vraiment pareil et qu'il avait choisi de suivre son instinct. Il y a peut-être deux, trois choses qui ont fait la différence, mais il m'a parlé comme ça. Et franchement, il pleurait presque au téléphone, il disait que c'était une décision qui lui arrachait le coeur, que ce n'était pas évident entre nous deux. Mais il connaît du monde là-bas ».
« C'était dur »
Dans son entretien accordé à L'Equipe, Julian Alaphilippe est lui aussi revenu sur son annonce à Jean-René Bernaudeau de sa signature chez Tudor. Un appel qui a été loin d'être simple pour le Français : « Pour remonter un peu le fil, ça fait quelques années que je connais leur intérêt pour moi. C'était un peu l'année ou jamais pour que je les rejoigne, ils avaient vraiment beaucoup d'ambitions. Je savais qu'ils seraient déçus, après ils l'ont pris d'une manière très professionnelle. Ils m'ont compris. C'était dur parce que je sais qu'ils avaient vraiment envie que le projet aboutisse »