Présent sur la Vuelta en cette fin d’année, Christopher Froome ne semble plus avoir assez de carburant pour jouer les premiers rôles. Mais, à en croire ses dires, tout n’est pas terminé pour lui.
Sur la Vuelta, Christopher Froome est l’ombre de lui-même. 91e au soir de la 15e étape à plus de 2h30 du leader, Primoz Roglic, le Britannique traverse ce Tour d’Espagne dans l'anonymat le plus complet. Le quadruple vainqueur du Tour de France est uniquement là pour aider son leader au classement général. L'Équatorien Richard Carapaz est dans le coup puisqu’il pointe à la 2e position, à 39 secondes du Slovène, ce à trois jours de l’arrivée à Madrid. Après de nombreuses années dans l’équipe Sky, puis Ineos, Chris Froome (35 ans) rejoindra Israël Start-up Nation l’an prochain. Mais le Britannique refuse de voir, ici, une pré-retraite.
« Il faut me croire, je suis loin d’être fini »
Au terme de la 12e étape de la Vuelta, Christopher Froome avait dressé un dur constat de son Tour d’Espagne. « Ce n’est pas facile. Je donne le maximum depuis le début pour tenter d’aider Richard (Carapaz) et je cherche surtout à retrouver la forme ». Sur son compte Twitter, Froome avait pourtant réaffirmer vouloir continuer de se battre jusqu’à la fin, comme d’habitude. « Si j’avais dû arrêter à chaque fois que les choses se compliquaient dans ma carrière, je n’aurais jamais rien fait. Il faut me croire, je suis loin d’être fini ».