Dans une 9ème étape marquée par des conditions météorologiques difficiles, Mark Cavendish est soulagé d'être rentré dans les délais.
Entre Cluses et Tignes, le peloton a vécu un calvaire dimanche. Pour cette deuxième étape de montagne, le Tour de France a traversé les Alpes dans des conditions dantesques. Entre le froid et la pluie, les coureurs étaient bien loin des fortes chaleurs habituelles de la Grande Boucle. Pour les sprinteurs, déjà peu à l'aise quand la route s'élève, la course est encore plus compliquée. Malgré la peur de ne pas rentrer dans les délais et d'être éliminé du Tour, Mark Cavendish a lui réussi à terminer l'étape à temps, contrairement aux Français Arnaud Démare et Bryan Coquard. Pour le Britannique, la route est encore longue pour ramener le Maillot Vert à Paris.
« Je savoure le fait d’être encore en course »
Après la course, Mark Cavendish a partagé son soulagement en zone mixte : « J’étais terrifié par cette étape, je suis très ému de l’avoir terminée. Je savoure le fait d’être encore en course. Mais le pire, c’est qu’il y aura d’autres journées comme celle-là. Quand le Tour de France me manquait, je ne pensais pas à ces étapes de montagne. Les deux dernières années, je regardais la course à la télé et j’étais toujours jaloux quand les sprinteurs de Deceuninck-Quick Step avaient toujours quelqu’un pour les aider alors que pour ma dernière participation, je devais me débrouiller tout seul. Aujourd’hui, j’ai pu compter sur Tim Declercq et sur Michael Morkov, comme sur les sprints. Je suis reconnaissant et surtout physiquement cassé. »