Alaphilippe : Le drame est évité, les révélations de Marion Rousse
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

La cohabitation entre les cyclistes et les automobilistes est l'un des sujets de société du moment. Alors que des drames sont régulièrement rapportés aux informations, d'autres sont évités de justesse. Cela est notamment le cas pour Julian Alaphilippe. Cycliste professionnel, le coureur français prend régulièrement des risques lord de ses sorties d'entraînement.

Un récent drame à Paris avec la mort d'un cycliste a relancé les débats à propos de la cohabitation entre les vélos et les voitures sur la route. Les cyclistes professionnels sont eux aussi concernés, eux qui doivent faire très attention lors de leurs entraînements. Régulièrement, des accidents sont d'ailleurs rapportés et il y a également eu des décès. Ça aurait notamment pu arriver à Julian Alaphilippe, qui frôle régulièrement le danger comme l'a rapporté sa compagne, Marion Rousse.

« Il est frôlé et a très peur »

Dans un entretien accordé au Parisien, Marion Rousse a évoqué le danger qui guette les cyclistes sur la route face aux voitures. Prenant l'exemple de son compagnon, Julian Alaphilippe, la directrice du Tour de France femmes a notamment fait savoir : « Presque à chaque sortie Julian aussi a des altercations. Il est frôlé et a très peur ».

« Les coups de rétro dans l’épaule. J’en ai reçu plein »

Marion Rousse est également très bien placée pour parler de ce risque sur la route. Elle aussi a vécu des moments où le danger est présent. « La peur de rouler au quotidien, c’est la base. Les chauffards qui te frôlent alors que je roule seule et que je ne gêne personne, cela arrive tellement que je ne compte plus. Parfois, on sent le plaisir de juste frôler. Pareil pour les coups de rétro dans l’épaule. J’en ai reçu plein. Il ne faut pas non plus tomber dans la guerre des gentils cyclistes contre les méchants automobilistes. Mais ces derniers doivent comprendre que ce n’est pas égal : le cycliste est beaucoup plus vulnérable », a-t-elle raconté.

Articles liés