Il n’y aura pas de changement de génération pour le moment chez les poids légers de l’UFC. Ce samedi soir, l’expérience l’a emporté sur la fougue et la jeunesse. En effet, Dustin Poirier a mis KO Benoît Saint-Denis au milieu du deuxième round, alors que le Français semblait chercher un finish ou une soumission rapide. Ainsi, 24h plus tard, l’Américain dévoile comment il a pu renverser la tendance, lui qui a souvent été mis en difficulté par « BSD » au début du combat.
Le co-main event de l’UFC 299 n’aura pas déçu. Benoît Saint-Denis (13-2) et Dustin Poirier (30-8) se sont livrés une vraie bataille. La guerre annoncée a bel et bien eu lieu. L’Américain a d’ailleurs souffert en début de combat. Face à un jeune lion affamé, il a résisté, tenté quelques guillotines, mais n’a pas rompu. Finalement, et malgré beaucoup de temps passée au sol dans la première reprise, c’est aux poings que s’est réglée l’affaire.
MMA - UFC : Après son KO, Poirier encense Benoît Saint-Denis https://t.co/GQu0OGzb1r pic.twitter.com/y9oq35gfoh
— le10sport (@le10sport) March 10, 2024
« Nous l’avons travaillé à l’entraînement »
La tornade Benoît Saint-Denis s’est rapidement faite rattraper par la technique et la puissance de son adversaire. « Je pense qu'il s’est baissé, a lancé un overhand et j’ai cassé son timing avec un uppercut, a ainsi avoué Poirier. Ses jambes sont en quelque sorte parties mais quand il est revenu, il était lâche, le menton levé et les mains baissées, essayant de me blesser. Et ça, nous l’avons travaillé à l’entraînement, je sais que l'UFC a les images parce que les caméras étaient là. »
« Il lâche tout dans chaque coup sans la meilleure technique »
The Diamond ne s’est pas arrêté là. Il a également détaillé ce sur quoi il a travaillé pour se préparer à affronter le Français : « Nous nous entraînions: ‘pare, pare, envoie le crochet, pare, pare, envoie le crochet’, parce qu'il a combattu mon pote Thiago Moises et quand il s'est mis contre le grillage, il a commencé à lancer les combinaisons de la hanche avec le menton en l'air. C’est un bon puncheur et un gars fort mais il lâche tout dans chaque coup sans la meilleure technique. Vous savez, il est encore jeune, il travaille toujours mais nous avons vu beaucoup d'ouvertures et j'ai vraiment senti que le crochet droit allait être là et c'était ça. » a-t-il confié. Désormais, BSD sait sur quoi travailler pour progresser : être meilleur tactiquement et faire preuve d’une lucidité constante.