Ce n’était la fin espérée ni par les fans de MMA, ni par Cédric Doumbè, ni par Baysangur Chamsoudinov. Jeudi dernier, le PFL Paris 2 a vu son main-event être gâché par une épine dans l’orteil de « Doumced ». Mais pas de no-contest. C’est bel et bien « Baki » qui a levé le bras au ciel une fois l’interruption de Marc Goddard, arbitre du combat, confirmée. D’ailleurs, l’athlète Franco-Tchétchène s’est mis à la place de son rival et a affirmé qu’il aurait agi différemment.
Invité de l’émission Quotidien sur TMC ce lundi soir, Baysangur Chamsoudinov, dit Baki, est revenu sur son combat contre Cédric Doumbè à l’Accor Arena de Paris. Alors que peu d’observateurs imaginaient le protégé de Fernand Lopez s’imposer, c’est bien celui-ci qui reste aujourd’hui invaincu en MMA. L’athlète de 22 ans avoue malgré tout que ce n’est pas comme ça qu’il s’imaginait vaincre l’ancien septuple champion du Glory et qu’à sa place, il n’aurait pas agi de la même manière : « C’était un round très intéressant parce que les gens voulaient voir comment le combat allait se finir. Je vois Cédric se plaindre et l’arbitre arrête le combat. Il se plaint une première fois directement à l’arbitre qui lui dit de continuer de combattre. »
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— le10sport (@le10sport) March 11, 2024
« On est d’excellents menteurs »
« Je ne comprends pas. Puis il me dit qu’il a un truc au pied et qu’il ne peut pas combattre. Je lui dis : ‘enlève ce que t’as au pied et on continue’. Je ne vois pas ce qu’il a, je suis concentré sur le combat. D’ailleurs, c’est tout petit ce qu’il avait… Personnellement, si j’avais un truc comme ça, ni l’arbitre, ni le public ni personne n’aurait su que j’avais ce truc au pied, poursuit Chamsoudinov. Beaucoup de choses font mal dans un combat, on est des combattants […] J’ai déjà eu des moments où j’avais des douleurs, où je ressentais des difficultés et je n’ai rien dit. C’est la base même des combattants, on est d’excellents menteurs, on ne montre pas la douleur ! »
Doumbè et Baki ont « bien discuté »
« Ça devait le gêner. C’était le dernier round. Si j’avais été à sa place, j’aurais tout donné pour finir le combat, c’est ce qu’il fallait faire. Je suis quand même content même si ça salit un peu la victoire. C’était dommage, je voulais clairement bien finir le combat. C’était attendu depuis longtemps, c’était une vraie rivalité. » Par ailleurs, cette rivalité est bien plus saine que les réseaux sociaux peuvent le faire penser selon Baki : « Un combat, on pense que ça éloigne mais ça rapproche en vrai. » a-t-il également confié à Quotidien.