Une star de NBA plante l’équipe de France, il annonce un problème
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Star des Sixers de Philadelphie, Joël Embiid a opté pour la sélection américaine, plutôt que pour la France ou le Cameroun, son pays de naissance. Il devrait participer aux prochains Jeux Olympiques de Paris avec les autres stars de NBA. Cadre des Bleus, Nicolas Batum déplore le choix de son coéquipier.

L'équipe de France aurait pu compter sur un renfort de taille pour les Jeux Olympiques de Paris. Auteur de 70 points avec les Philadelphie Sixers il y a quelques jours, Joël Embiid, qui a quelques attaches en France, a songé à porter le maillot bleu. Après mûre réflexion, il a néanmoins décidé d'opter pour les Etats-Unis. Embiid avait justifié sa décision.

Embiid avait justifié son choix

« Je suis vraiment fier et enthousiasmé par cette décision. Ce n’était pas facile. J’ai la chance d’habiter au Cameroun, en France et aux États-Unis. Après avoir parlé à ma famille, je savais que ce devait être l’équipe américaine. Je veux jouer avec mes frères en championnat. Je veux jouer pour mes fans parce qu’ils ont été incroyables depuis le jour où je suis arrivé ici. Mais surtout, je veux rendre hommage à mon fils qui est né aux États-Unis. Je veux que mon garçon sache que j’ai joué mes premiers Jeux olympiques pour lui » avait confié Embiid.

« Les USA n'avaient pas vraiment pas besoin de ça »

Lors d'un entretien à L'Equipe, son coéquipier chez les Sixers Nicolas Batum a réagi à ce choix. Le joueur français se serait bien passé de cette nouvelle. « Il a fait son choix, on n'en a jamais parlé entre nous en équipe de France. Cela ne servirait à rien et cela ne change rien à ma relation avec lui, notre amitié. On s'entend bien, on joue la plupart du temps ensemble, 90 % de mes minutes sont calquées sur les moments où il est sur le parquet, on est à côté dans le vestiaire. Pour les USA, ils n'avaient pas vraiment pas besoin de ça, ils étaient assez forts comme ça (sourire). Ce n'est que du bonus pour eux. Et du souci à se faire pour leurs adversaires » a-t-il confié avec le sourire.