«Personne n’ose rien dire», Tony Parker au cœur d'une énorme polémique
La rédaction

Alors que ces derniers jours l’avenir de Tony Parker à la tête de l’ASVEL semblait plus que flou, ce dernier avait tenu à rassurer tout le monde : il resterait président du club basé à Villeurbanne. Une vidéo sortie ces derniers jours pourrait en revanche, jouer de sales tours à Tony Parker et son équipe.

Bien qu’il cédera sûrement ses droits à la société Smart Good ThingsTony Parker restera président de l’ASVEL. Mais c’était sans compter sur une vidéo de Romain Molina, dans laquelle ce dernier dénonce plusieurs aspects de la gestion du club de Villeurbanne, ainsi que la crainte que certains dirigeants du basket français, éprouvent envers Tony Parker.

Le contrat de Nando De Colo à l’ASVEL remis en cause

Dans sa dernière vidéo et dans des propos rapportés par Parlons-Basket, Romain Molina déclare : « L’été dernier il y a eu l’arrivée de Nando De Colo, la signature de Joffrey Lauvergne, donc on a pu constater l’ambition du projet. Et là, on a pu voir un premier problème surgir, puisque certains clubs, et surtout la LNB, ont demandé des clarifications et des détails sur le contrat de De Colo. Il devait toucher facilement deux millions par an dans ses autres clubs, sauf que là, entre ce qui est déclaré en France et le montant réel de ce qu’il perçoit, on peut se poser des questions ».

L’ASVEL accusé de montage financier !

Romain Molina poursuit : « Pour prendre un exemple dans le monde du foot, les clubs peuvent payer le joueur avec un salaire classique, mais aussi avec des primes de droit à l’image. Sauf que dans la loi, le montant des primes ne peut pas dépasser les 30% du revenu global d’un joueur. C’est avantageux puisque les joueurs n’ont pas à payer de taxes dessus. Mais à l’ASVEL ce n’est pas 30% ! Les joueurs déclarent une somme en France, et ils récupèrent toutes les primes de droit à l’image par une société israélienne ! Ça pose des problèmes d’ordre légal, et l’ASVEL va se faire tomber dessus. Il y de la concurrence déloyale, puisque l’imposition ne s’applique pas sur tout le contrat. Les clubs se sont plaints mais la ligue s’est couchée, parce que la vérité c’est que personne n’ose rien dire à Tony Parker. Tout le monde a peur. Mais là il y a magouille sur les contrats de De Colo et Lauvergne chez les hommes, et Gruda et Williams chez les filles ».

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