Wembanyama : Une folie s’annonce en NBA ?
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Déjà considéré comme une star en NBA, Victor Wembanyama s'apprête à débuter sa troisième saison avec les Spurs de San Antonio sous le feu des projecteurs. Selon l’ancien international français Ian Mahinmi, cette année pourrait marquer le début du règne de "Wemby", alors que les attentes sont élevées pour ce dernier.

Victor Wembanyama est plus attendu que jamais en NBA. Après avoir brillé sur les parquets, terminant Rookie de l'année 2024 et sélectionné pour le All-Star Game 2025, le Français de San Antonio s’apprête à entamer sa troisième saison dans la ligue américaine dans la nuit de mercredi à jeudi du côté de Dallas, et la pression sur ses épaules est grande, huit mois après une thrombose veineuse l’ayant brusquement éloigné de la compétition.

« Je pense que c'est l'année qui va marquer le début du règne de "Wemby" »

Pour Ian Mahinmi, sacré en 2011 avec les Mavericks de Dallas, Victor Wembanyama doit marquer cette saison de son empreinte. « J'attends qu'il soit le meilleur défenseur de l'année, All-Star et qu'il amène les Spurs en play-offs, même si ce sera très compliqué à l'Ouest. Je pense que c'est l'année qui va marquer le début du règne de "Wemby", prédit l’ancien international français, interrogé par L’Equipe. Quand je vois la façon dont il bouge, dont il marque aisément, il est patient, il est beaucoup dans les feintes, on voit qu'il a trouvé son propre rythme et quand tu trouves ça, c'est que le jeu ralentit. »

« Il a passé un cap »

« En travaillant avec Hakeem Olajuwon et Kevin Garnett, c'est difficile de jauger tout de suite l'impact que cela aura, mais je pense qu'il a passé un cap, il s'est passé quelque chose mentalement, ça le forme dans le leadership et c'est une démarche très forte. C'est plus psychologique que physique. Je ne dis pas qu'on va le voir faire le "Dream shake" (mouvement fétiche d'Olajuwon). Mais dans les moments de doute, à la mi-saison, quand il y aura des coups de moins bien, c'est là que ce travail avec des légendes pourra faire la différence », poursuit Ian Mahinmi.

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