La Draft NBA regorge chaque année de dizaines de grands talents. Après Victor Wembanyama, qui sera vraisemblablement appelé en first pick le 22 juin, d’autres français espèrent faire leurs premiers pas en NBA la saison prochaine. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quelles sont leurs ambitions ? Focus sur une génération dorée dont on attend beaucoup en France.
Sauf catastrophe, Victor Wembanyama sera le premier joueur appelé lors de la prochaine Draft NBA. Un évènement puisque jusqu’alors, c’est Kylian Hayes et sa 7e position en 2020 qui détient le plus haut record de Draft pour un français. Mais dans l’ombre du prodige de 2,21 m, trois autres tricolores sont attendus sur les parquets de NBA dès la saison prochaine : Bilal Coulibaly, Rayan Rupert et Sidy Cissoko.
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— le10sport (@le10sport) April 20, 2023
Bilal Coulibaly
Pressenti en 25e choix (sur 58 possibles) de la Draft par ESPN, Bilal Coulibaly aurait pu attendre une année de plus. En effet, le mock draft 2024 d’ESPN lui annonçait récemment une 8e position, très propice au gros contrat. Mais ce n’est pas le choix qu’il a décidé de faire puisque l’ailier de 18 ans de Boulogne-Levallois se présentera en juin prochain : « C’est la suite logique de mon évolution. […] J’ai progressé physiquement et techniquement. Je me concentre sur mon jump shot, mais je travaille sur tout pour être un joueur aussi complet que possible. » a lâché Coulibaly pour ESPN. Coéquipier de Wembanyama chez les Metropolitans 92, il a joué 22 matchs (16 minutes par match) pour des moyennes de 4,2 points et 2,7 rebonds à 57,4% aux tirs et ce, pour sa première saison en professionnels.
Rayan Rupert
Il n’y aura pas que Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly chez les Français lors de la prochaine Draft NBA. Rayan Rupert a également confirmé à ESPN qu’il allait s’inscrire pour rejoindre la Grande Ligue la saison prochaine. « Mon rêve a toujours été de jouer en NBA » explique le fils du regretté Thierry Rupert, qui aura 19 ans le mois prochain. « Je suis prêt pour la prochaine étape de ma carrière ». Placé 18e de la mock draft d’ESPN, Rupert mesure 2,01 m pour 2,20 m d'envergure. Contrairement à Wembanyama et Coulibaly, l’arrière/ailier a fait le choix de filer dans le championnat australien pour s’aguerrir : « La NBL est une bonne ligue pour les jeunes joueurs. Ça joue vite comme en NBA. Les Breakers m’ont aidé à devenir un meilleur joueur et une meilleure personne en affrontant des professionnels tous les jours. C’était une bonne décision pour moi de jouer en NBL. J’ai dû gagner mes minutes, me concentrer sur ma défense, apprendre à jouer sans ballon, devenir un joueur plus intelligent et utiliser mon QI pour influencer le jeu » assure-t-il. Rayan Rupert a ainsi compilé 6.6 points, 2.5 rebonds et 1.0 passe décisive de moyenne en 20 matchs cette saison (20 minutes par match) avec les New Zealand Breakers.
Sidy Cissoko
Déjà installé aux États-Unis, Sidy Cissoko a livré une saison intéressante en G League avec la Team Ignite. Le joueur de tout juste 19 ans a ainsi entamé sa transition vers le basket américain dès l’été dernier. Alignée sur les postes extérieurs en France puis en Espagne, où il a joué pour Baskonia notamment, la pépite francilienne a passé la majorité de sa saison à l'aile, ce que ses 2,03 m lui permettent largement. Pressenti en 36e position à la Draft par ESPN, le Français a encore quelques doutes à dissimuler, du fait de son inconstance. Parfois à plus de 20 points par matchs, parfois à 5 unités ou moins, il manque aussi de précision avec ses 64,5 % aux lancers francs et ses 30,4 % à 3-points. En revanche, son physique, sa mobilité latérale et sa compréhension du jeu lui permettent de couvrir plusieurs positions, une qualité très recherchée chez les professionnels.