Alors que les Spurs ont réussi l'exploit de dominer le Thunder, champion en titre, trois fois de suite en seulement 10 jours, le duel tant attendu entre Victor Wembanyama et Chet Holgrem n'a finalement pas eu lieu. Mark Daigneault, le coach d'OKC, a toutefois donné une explication en révélant que son joueur était malade.
C'est une énorme performance que les Spurs viennent de réaliser. San Antonio s'est effectivement offert les champions en titre trois fois d'affilée. Le Thunder a donc trouvé sa bête noire. Mais surtout, le choc entre Victor Wembanyama et Chet Holmgren, présentés comme les deux plus cracks de leur génération, n'a pas eu lieu puisque le Français n'a absolument pas souffert dans son combat face à l'intérieur d'OKC bloqué 8,5 points, 7,5 rebonds et 1,5 passe décisive de moyenne sur les deux dernières rencontres face aux Spurs. Mais son entraîneur Mark Daigneault révèle que Chet Holgrem était malade, ce qui a gâché son duel face à Wemby.
Malade, Holgrem rate son duel avec Wembanyama
« C’est un compétiteur total, il est toujours prêt à jouer. Il a disputé toute la campagne de playoffs, pas à 100% physiquement à cause de sa blessure de la saison passée, mais ce parcours nous a surtout montré le type de gagneur qu’il est. L’autre soir, il était vraiment malade et il a serré les dents pour jouer. Je ne sais pas comment il se sent aujourd’hui, mais la dernière personne dont je m’inquiète, c’est Chet », confie-t-il dans des propos rapportés par Basketsession.
«Il était vraiment malade et il a serré les dents pour jouer»
Peu importe pour Victor Wembanyama qui se réjouit des performances des Spurs : « Nous avons beaucoup appris, c'est comme des play-offs. Nous avons affronté OKC 3 fois en peut-être 10 jours. Nous avons donc beaucoup appris sur le plan tactique. Mais je ne veux pas trop en dire à ce sujet. Je veux garder certaines choses pour nous, mais nous avons bien sûr acquis certaines informations après les avoir affrontés autant de fois. Vous savez, je pense qu'une chose qui nous définit, c'est que nous allons essayer d'exploiter les faiblesses des autres équipes. Nous avons d'excellents joueurs, d'excellentes individualités, mais peu importe qu'ils aient, et je m'inclus dans le lot, pris 30 ballons, marqué 25 ou 30 points, peu importe. Ce qui compte, c'est de mettre la pression là où ça fait mal en défense. Donc, une chose qui nous définit, c'est que nous pouvons utiliser tout le monde sur le terrain. Nous ne laisserons jamais le talent d'un seul joueur prendre le pas sur le collectif. Et c'est ce qui nous permet de battre de grandes équipes comme celle-là. »