Drafté en première position par les San Antonio Spurs en juin dernier, Victor Wembanyama est LE joueur indéboulonnable de la franchise texane. Le prodige français réalise une première saison remarquable à 19.3 points et 10.1 rebonds en moyenne, mais le tout en moins de 30 minutes par match. Un temps de jeu raisonnable, qui pourrait frustrer le géant tricolore à l’avenir.
Auteur de 24 points, 10 rebonds et 5 contres en 25 minutes la nuit dernière face aux Cleveland Cavaliers, Victor Wembanyama accepte de jouer peu, alors que les Spurs continuent d’enchaîner les défaites. Face aux coéquipiers de Donovan Mitchell, les Texans ont perdu 117-115. Il ne fait presque aucun doute qu’avec cinq minutes de Wemby en plus, le résultat aurait été tout autre, mais Gregg Popovich fait tout pour préserver sa star.
Bientot un transfert pour les Spurs de Wembanyama ? Notre correspondant à San Antonio, Benjamin Moubèche, fait le point sur la situation pic.twitter.com/BGSyd6mqHQ
— le10sport (@le10sport) January 4, 2024
Wembanyama se montre patient
Wembanyama a cependant compris qu’il s’agissait d’une saison d’apprentissage pour lui, sur les plans technique, physique et mental, et qu’il fallait apprendre à gérer cette frustration naissante : « Je n’ai jamais eu autant faim de victoire et de compétition, mais j’ai appris à passer au-dessus de la frustration des limitations de minutes. (…) C’est comme ça, mon corps a besoin de temps pour s’adapter à la charge et à la longueur de la saison. Une fois qu’il sera prêt, on ira à fond. Mais il n’y a pas de raison d’être frustré…je garde mes objectifs à long terme en tête. » a ainsi déclaré l’ancien des Mets 92.
« Nous ne pouvons pas nous tromper sur ça »
Le pense-t-il réellement ou ne veut-il simplement pas se mettre son entraîneur à dos ? Quoi qu’il en soit, quand on voit ce que peut réaliser Wembanyama en 25 minutes, on peut imaginer de grandes choses avec 35 voire 40 minutes par match. « Tout mon corps sera réexaminé de temps en temps, toutes les deux semaines environ. C'est quelque chose que nous gardons sous les yeux. Nous ne pouvons pas nous tromper sur ça. » a ajouté Wemby.