Victor Wembanyama est passé à côté du titre de Rookie du mois pour la deuxième fois cette saison. Son rival, Chet Holmgren, a cette fois encore remporté cette récompense dans la Conférence Ouest. Le Français semble perdre du terrain face à son concurrent dans la course au titre de Rookie of the Year.
Victor Wembanyama n’a pas encore réussi à mettre la main sur le titre de rookie du mois cette saison. En décembre, Chet Holmgren et Jaime Jaquez Jr ont conservé leur titre dans leur conférence respective. Le premier choix de la draft NBA avait pourtant un dossier solide.
Le trophée échappe à Victor Wembanyama malgré un superbe mois
La star des Spurs a réalisé un excellent mois sur le plan individuel, avec des moyennes de 18,1 points, 11,4 rebonds, 3,6 passes et 3,8 contres par match. Il a été le meilleur marqueur, rebondeur et contreur parmi les rookies en décembre. Victor Wembanyama a également délivré quelques performances remarquables pour renforcer son dossier, notamment ses deux matches à 30 points contre les Lakers et lors d’une victoire contre les Blazers. Cela n’a visiblement pas suffi pour glaner la récompense.
NBA : Victor Wembanyama en mauvaise position pour le All-Star Game https://t.co/L8l4SnObWl pic.twitter.com/xPkOpYk4gt
— le10sport (@le10sport) January 5, 2024
Plus efficace, Chet Holmgren encore privilégié
Chet Holmgren a également passé un excellent mois de décembre. Cependant, alors que son temps de jeu est supérieur à celui du Français (+1,1 minute par match), ses moyennes sont inférieures dans toutes les catégories statistiques principales. Par rencontre, il a marqué 0,7 point de moins, attrapé 3,7 rebonds de moins, fait 1,2 passe décisive et 0,3 contre de moins que Wemby. Néanmoins, le joueur du Thunder dispose d’un avantage majeur sur celui des Spurs : son efficacité. Victor Wembanyama a des taux de réussite encore en dessous des moyennes de la ligue : 45,3 % aux tirs, dont 33,3 % à trois points. En revanche, Chet Holmgren est beaucoup plus productif, avec un taux de réussite de 55,1 % aux tirs, dont 38,5 % à trois points. De plus, lui et son équipe ont enregistré un bilan de 10-3 en décembre, comparativement à 2-8 pour le premier choix de la draft NBA.
Que cela veut-il dire pour le titre de Rookie of the Year ?
Les récompenses d’Holmgren ne garantissent pas qu’il sera nommé Rookie de l’Année à la fin de la saison. La NBA décide de ces récompenses mensuelles, tandis que le trophée principal est attribué par les médias. Les deux parties n’ont pas nécessairement les mêmes critères. Contrairement à la ligue pour la plupart de ces titres secondaires, les journalistes devraient prendre en compte la différence de contexte collectif entre les deux joueurs. Ils évoluent dans des équipes radicalement différentes — Oklahoma City est deuxième de la Conférence Ouest, tandis que San Antonio est dernier — ce qui a un impact significatif sur leur taux de réussite et leur bilan.