À tout juste 19 ans, Bilal Coulibaly s’apprête à découvrir la vie en NBA, celle dont rêve de nombreux basketteurs dans le monde. Il a en plus une chance particulière pour son début de carrière : il va évoluer dans une équipe en pleine reconstruction, dans laquelle il n’aura pas de pression à défaut d’avoir pas mal de temps de jeu. Il va donc pouvoir se développer à son rythme, en apprenant d’un talent comme Jordan Poole, avec qui l’entente semble déjà bonne.
Condamnés à la médiocrité depuis quelques années désormais, les Wizards ont enfin décidé de tourner la page cet été. Dernier vestige de la belle époque, Bradley Beal a fait ses valises direction les Phoenix Suns, dans un échange qui a officiellement marqué le début de la reconstruction dans la capitale des États-Unis. Désormais, place à la jeunesse. Et en tête d’affiche, le dernier numéro 7 de la Draft, Bilal Coulibaly, qui a tout pour devenir le chouchou à Washington. À l'instar d'un Victor Wembanyama, il est jeune, toujours souriant, et est surtout très talentueux sur le parquet.
Une star de la NBA ne perd pas espoir malgré une fin de carrière prédite https://t.co/GGSeEmLeaV pic.twitter.com/lOyj3hskzu
— le10sport (@le10sport) October 5, 2023
« Il peut être classe quand il veut »
Avec Jordan Poole à ses côtés, Coulibaly est bien accompagné. D’ailleurs, l’ancien Warrior semble apprécier la présence du jeune Français de 19 ans comme en témoigne l’une de ses récentes sorties : « Si je devais choisir un joueur dans l’équipe, je laisserais Bilal Coulibaly me relooker. Il fait des tenues pour se détendre, discrètes, il peut être classe quand il veut. Il est Français il a forcément du style. J’aime son style. À l’inverse, je ne laisserai jamais Kyle Kuzma m’habiller. Il essayerait de me faire porter des vêtements de haute couture, avec plein de couleurs. »
Bilal Coulibaly ne peut pas se déplacer sans ses coéquipiers
Mais Poole ne sera pas le seul à s’occuper de Bilal Coulibaly, et heureusement, puisque le n°7 de la dernière Draft aura besoin de tout le monde pour s’intégrer, au niveau humain déjà, mais aussi logistique. Lors du traditionnel media day du début de semaine, l’ailier tricolore a dévoilé ce qui lui manquait le plus depuis son déménagement, et sa réponse illustre bien sa jeunesse : « La vie aux États-Unis est si différente. Ce qui me manque le plus, c’est que je ne peux bouger nulle part parce que je n’ai pas encore mon permis de conduire. Je prenais le métro en France et c’était bien plus facile, je ne peux pas le faire à Washington. Mais mes coéquipiers sont là pour moi, quand j’ai besoin d’une voiture ils viennent m’aider. »