NBA : Tony Parker détrôné par Wembanyama, c’est annoncé
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Le verdict est tombé cette semaine. La saison prochaine, Victor Wembanyama jouera aux San Antonio Spurs, la franchise dans laquelle Tony Parker a fait presque toute sa carrière, un symbole énorme. Nicolas Batum estime que cette destination était la meilleure possible, lui qui est persuadé que Wemby peut devenir le plus grand joueur français de tous les temps.

Victor Wembanyama était aux anges lorsqu’il a appris sa future destination. Sauf énorme surprise, la pépite tricolore rejoindra les San Antonio Spurs la saison prochaine. Cette semaine, la franchise texane a obtenu le premier pick de la prochaine Draft, ce qui signifie qu’elle va récupérer Victor Wembanyama, 26 ans après Tim Duncan. Comme un symbole, Wemby va débarquer dans l’équipe où Tony Parker a gagné quatre titres de champion NBA. La destination idéale pour Nicolas Batum.

«Il pourrait bien être le prochain»

« C’est le spot parfait. Tony est parti. Tony est le plus grand joueur français de tous les temps. Si tout se passe bien pour lui, il pourrait bien être le prochain. Il va devoir marcher dans les pas de Tony, après ce que Tony a fait pour sa franchise, c’est un sacré défi pour lui. Dire : ‘Ok, Tony a été six fois All-Star, il a quatre bagues et son maillot a été retiré. Fais mieux que lui. Fais mieux que ça’ », se félicite le joueur des Clippers dans des propos relayés par Basket USA

«La NBA est tellement folle de ce genre de choses»

« Le truc avec la NBA, c’est que c’est toujours du story-telling. C’est comme lorsque Dirk Nowitzki s’apprêtait à prendre sa retraite, il y a eu un Luka Doncic qui est arrivé aux Mavs. Avec Vic, on le savait déjà l’an dernier qu’il allait finir par atterrir aux Spurs. Je ne dis pas que la lottery est truquée, je ne dis pas ça. Mais la NBA est tellement folle de ce genre de choses, ce story-telling. Tout est question de destin dans cette ligue », ajoute Nicolas Batum, tout de même conscient du défi qui attend Victor Wembanyama : « Bien sûr qu’il va devoir faire face à Joel Embiid, Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo, Ivica Zubac, Bam Adebayo, des gars costauds. Oui, ça va être dur pour lui de s’adapter. Mais donnez-moi le nom d’un autre joueur de 19 ans, de sa taille, avec cette palette. Et ils sont tous passés par là. Tous ! A part Shaq, ils sont plus ou moins tous passés par là. Donc il y aura des ajustements sur le plan physique, c’est sûr, mais quand il aura 22-23 ans, ça pourrait être dingue ». 

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