Après la plainte des Knicks, qui accusaient un ancien assistant d’avoir rejoint les Raptors en volant des données confidentielles, la franchise canadienne a décidé de contre-attaquer. Les Raptors de Toronto ont déposé une requête pour rejeter la poursuite intentée contre l'organisation et divers membres de leur équipe d'entraîneurs par les Knicks de New York en août. Dans leur dossier, les Raptors estiment la poursuite comme étant « sans fondement » et la qualifient de « coup médiatique ».
En août dernier, les Knicks ont poursuivi les Raptors, ainsi que le nouvel entraîneur-chef Darko Rajakovic, l'entraîneur du développement des joueurs Noah Lewis et le chef de la vidéo et entraîneur adjoint du développement des joueurs Ikechukwu Azotam. Ce dernier, qui a déjà travaillé pour les Knicks de 2020 à 2023, est accusé d'avoir utilisé son poste pour voler des « informations confidentielles », notamment « des rapports de fréquence de jeu, un livre de préparation pour la saison 2022-23, des fichiers et du matériel de repérage vidéo et plus encore » avant rejoindre les Raptors. Les Knicks allèguent qu'Azotam l'a fait sous la direction de Rajakovic et d'autres afin d'aider l'entraîneur-chef de première année à « organiser, planifier et structurer la nouvelle équipe d'entraîneurs et d'opérations vidéo ».
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— le10sport (@le10sport) October 17, 2023
Un « coup médiatique »
Toutes ces affirmations ont été niées par les Raptors, à la fois au moment du procès des Knicks et dans leur récente requête : « Il n’y a pas de raison de gaspiller des ressources judiciaires avec un procès, compte tenu de la clause d’arbitrage qui existe dans l’accord collectif », expliquent ainsi les Raptors, qui assurent que le procès intenté par les Knicks est en fait simplement un « coup médiatique ». « Le comportement des Knicks depuis le début de ce litige ne laisse aucun doute sur le fait que leur objectif était avant tout de susciter une attention négative de la part de la presse à l’égard des défendeurs nommés plutôt que de poursuivre des réclamations valables ».
« Je sais comment mes parents m’ont élevé »
« Ce vol de données présumé ne concernait guère plus que des informations publiques compilées à partir de sources publiques facilement accessibles à tous les membres de la NBA » complètent les avocats de la franchise canadienne, qui assurent donc que le tort d’Ike Azotam serait donc simplement d’avoir compilé ces données avec ses accès chez les Knicks, au lieu d’attendre d’avoir les mêmes accès chez les Raptors. Rajakovic a également abordé le procès lors de la journée médiatique des Raptors plus tôt ce mois-ci. « J’ai été surpris, a-t-il déclaré. J'ai été choqué. Je ne savais pas d'où cela venait. Ce que je peux dire, c'est que je sais qui je suis. Je sais comment mes parents m'ont élevé. Je sais ce que je vois chaque jour quand je me regarde dans le miroir. Je sais qu'il n'y a rien dont je devrais m'inquiéter. Et j'ai hâte que ce procès se termine pour que tout le monde puisse découvrir la vérité. »