NBA : Il y a de quoi s'inquiéter pour Wembanyama !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

C'est le 22 juin prochain que se déroulera la Draft NBA. Un événement coché par tous les fans de basket et qui sera cette année très suivi en France. En effet, tout indique que Victor Wembanyama sera choisi en numéro 1 et rejoindra alors les Spurs. De l'autre côté de l'Atlantique, on prédit déjà un avenir doré à l'actuel joueur des Mets 92. Oui mais voilà, être numéro 1 de la Draft n'est pas toujours synonyme de succès en NBA. De quoi générer quelques craintes pour Wembanyama ?

Victor Wembanyama n'est même pas encore en NBA que tout le monde parle de lui de l'autre côté de l'Atlantique. Aux Etats-Unis, on hallucine devant le talent exceptionnel du Français. Des qualités hors normes qui font logiquement de Wembanyama le principal candidat au choix numéro 1 de la Draft 2023. Et la loterie en a décidé ainsi, ce sont les San Antonio Spurs qui ont hérité du choix numéro 1. Direction donc le Texas pour Wembanyama ? Aux côtés de Gregg Popovich et dans les traces de TonyParker, le Français a tout pour réussir en tant que numéro 1 de la Draft, mais avant lui, depuis 2000, d'autres sont passés pas là et ce n'était clairement pas une réussite.

Ne pas suivre les exemples Bennett et Fultz

Alors qu'on attendra encore un peu pour juger Paolo Banchero et Cade Cunningham, les numéros 1 de la Draft 2022 et 2021, il y a qui ont complètement échouer en NBA alors qu'on les voyait très haut avec ce premier pick. Parmi les exemples les plus récents, on retrouve Markelle Fultz ainsi qu'Anthony Bennett. Ce dernier reste certainement l'une des plus gros flops. En 2013, le Canadien est drafté en 1 par les Cavaliers, avant des joueurs comme Antetokounmpo ou Gobert. Bennett n'aura jamais confirmé les espoirs placés en lui depuis l'université et voilà qu'il évoluait récemment du côté de Taiwan. Pour ce qui est de Fultz, il avait été choisi par les Sixers en 2017. Là encore, le prometteur meneur en université ne passe pas le cap de la NBA afin de venir l'un des meilleurs joueurs de la ligue. On ne se souvient pas forcément de son nom et pourtant, Greg Oden a lui été un choix numéro 1 de la Draft. C'était en 2007. Recruté par Portland, le pivot issu d'Ohio State n'aura finalement joué que 3 saisons en NBA, miné par les blessures.

Bargnani est déjà passé par là avant Wembanyama

En attendant Wembanyama en 2023, Andrea Bargnani est à ce jour le seul Européen à être numéro 1 de la Draft. Débarqué en NBA en 2006 aux Toronto Raptors, l'Italien a affiché des statistiques régulières, à plus de 10 points de moyennes, mais forcément, loin des attentes après sa Draft. Au début des années 2000, il y a aussi eu l'exemple Kwame Brown. En 2001, le voilà drafté par les Washington Wizards alors qu'il sort à peine du lycéen et n'est pas passé par la case université. Dirigeant de la franchise à l'époque, Michael Jordan mise beaucoup sur le pivot américain. La légende des Bulls n'aura finalement pas eu le nez creux puisque Brown a enchainé les déceptions partout il est passé. A voir maintenant si Victor Wembanyama rejoindra cette liste ou s'il en rejoindra une autre où on peut retrouver des noms comme LeBron James, Kyrie Irving, Anthony Davis, Derrick Rose ou Tim Duncan. Eux ont réussi en étant choisi en premier à la Draft.

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