NBA : Gregg Popovich menace des changements chez les Spurs de Victor Wembanyama
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Gregg Popovich, indulgent avec les San Antonio Spurs depuis le début de la saison, s’est montré particulièrement remonté en conférence de presse ce mardi. Suite à la défaite de son équipe face au Utah Jazz (118-130), le coach a clairement indiqué à Victor Wembanyama et à ses coéquipiers qu’il attendait des changements.

Malgré le retour de Victor Wembanyama, les San Antonio Spurs ont subi une nouvelle défaite ce mardi, face au Utah Jazz (118-130). Manifestement agacé en conférence de presse, Gregg Popovich a exigé plus de régularité de la part de ses joueurs. « Sinon, des changements s’imposeront », a averti le coach.

Gregg Popovich : « Sinon, des changements s’imposeront »

Contre le Jazz, c’est leur manque de constance qui a plombé les Spurs. Après avoir bien négocié les 12 premières minutes (32-27), Victor Wembanyama et ses coéquipiers ont été dépassés par les visiteurs. Ce scénario a vraisemblablement irrité Gregg Popovich, qui était plus agité que d’habitude sur le bord du terrain.

L’entraîneur, quintuple champion NBA, s’était rarement montré aussi dur avec son équipe en conférence de presse cette saison. « Je vais probablement devoir demander à certains d’être plus réguliers. Sinon, des changements s’imposeront », a-t-il annoncé.

Les titulaires des Spurs visés par les critiques du coach

« C’est surtout notre cinq majeur qui nous a laissés tomber », a précisé Popovich, au détour d’une question sur la solide performance de Keldon Johnson en sortie de banc (26 points). Victor Wembanyama, qu’il ne considère pas à 100 % suite à sa blessure à la cheville et qui a été limité à 24 minutes ce mardi, n’est probablement pas en cause. Julian Champagnie, qui vient d’intégrer le groupe des titulaires, non plus.

Malaki Branham, qui n’a pas marqué un seul point contre le Jazz et a été limité à 17 minutes de jeu par l’entraînement, est sans doute la cible de cette critique. Cependant, il y a peut-être des raisons de s’inquiéter pour Jeremy Sochan, qui a pourtant livré une performance convaincante des deux côtés du terrain, ou pour Devin Vassell, qui n’a pas particulièrement brillé malgré ses 22 points.

« Un match NBA dure 48 minutes »

Depuis le début de la saison, la régularité est le talon d’Achille de tout le collectif des Spurs. Bien que le troisième quart-temps ne leur ait pas causé de tort ce soir (33-36), le deuxième (28-37) et le quatrième (25-30) leur ont fait particulièrement mal.

« Nous ne sommes pas constants, ni offensivement ni défensivement. Nous avançons par poussées irrégulières », a expliqué Gregg Popovich. « Un match NBA dure 48 minutes et vous ne pouvez pas vous contenter de 20 minutes où vous êtes constant en attaque et où vous exécutez bien en défense. Vous ne gagnerez pas de cette façon-là. En face, ils ont un excellent joueur avec Lauri Markkanen. Ils ont des joueurs expérimentés, qui ont la trentaine et qui sont matures. Qui mettent une grande intensité physique. »

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