Evan Fournier occupe régulièrement l'un des sièges les plus recherchés du Madison Square Garden... et il est payé pour s'y asseoir. À l'heure actuelle, le tireur d'élite français est le seul joueur non bidirectionnel du roster des New York Knicks qui n'a pas encore foulé le parquet lors de la nouvelle saison NBA. Un choix de la part de l’entraîneur-chef Tom Thibodeau qui ne surprend pas Fournier.
À l'heure actuelle, l'histoire d'Evan Fournier n'a plus besoin d'être présentée aux fans des Knicks : le jour de congé de jeudi dernier marquait le premier anniversaire de sa plus récente (et probablement dernière) apparition dans le cinq de départ de l'équipe avant qu'il ne quitte lentement la rotation de New York en faveur de Quentin Grimes. Et ce n'est pas comme si Fournier n'avait pas vu cela venir : dès la fin de la saison 2022-23 des Knicks, il a dit à qui voulait l'entendre à quel point il serait choqué si les Knicks le gardaient. La franchise n'ayant pas réussi à trouver un partenaire commercial, Fournier est une fois de plus réduit à porter l'attirail des Knicks tous les soirs.
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— le10sport (@le10sport) November 6, 2023
Fournier n'est pas surpris par la situation
Et si cette situation pourrait devenir peu à peu insoutenable, Evan Fournier doit faire avec. Quoi qu’il en soit, l’arrière de l’équipe de France rappelle qu’il s’y attendait : « Je pense que les gars ont trouvé quelque chose dans leur façon de jouer l’an dernier, et ils vont s’en tenir à cela. Donc ça ne dépend pas de moi. Ma mentalité était clairement de montrer que je méritais de jouer. Mais je me doutais de ce qui allait arriver. Je me doutais que la rotation allait être similaire à celle de l’an dernier. Quand Tom Thibodeau m’a dit que je n’allais pas faire partie de la rotation, je n’étais pas surpris. » a-t-il affirmé au New York Post.
« Ce n’est pas comme ça que je vis »
Fournier n’a malheureusement pas beaucoup d’options aujourd’hui. Il ne peut pas forcer son trade, ainsi, il faudra patienter plusieurs semaines avant de voir des équipes tenter quelque chose sur le marché. Le 8 février prochain peut-être, avec la fameuse deadline, lui permettant peut-être de devenir agent libre. Mais pour l’heure, il refuse de se projeter aussi loin : « C’est au jour le jour. C’est vraiment ça. On ne peut pas se projeter aussi loin. Avec une telle mentalité, je ne peux pas penser à la trade deadline. C’est trop éloigné. Ce n’est pas comme ça que je vis. »