Victor Wembanyama « jouera rapidement un rôle important » en équipe de France, selon Nicolas Batum, le capitaine des Bleus. En vue des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’ailier des Philadelphia 76ers a discuté de sa collaboration avec le rookie des Spurs, qui est destiné à prendre une place centrale dans la sélection nationale.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront probablement la première compétition majeure de Victor Wembanyama avec l’équipe de France. Nicolas Batum, le capitaine, a discuté avec lui de son incorporation dans l’équipe, où il estime qu’il assumera « rapidement un rôle important ».
Victor Wembanyama, « l’une des clés du groupe France »
« On a un peu discuté [de son intégration dans l’équipe] la semaine dernière », a expliqué le joueur des Philadelphia 76ers, qui recevaient les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama lundi dernier. « Je lui ai dit qu’il serait aussi facile pour moi de faire avec lui ce que je fais avec Joel Embiid, de le trouver à l’intérieur. Nous avons discuté de la connexion que nous pouvons avoir dans le jeu à deux et de la façon dont je peux le trouver dans les espaces. » « Nous avons discuté de tout cela et de la manière dont je pourrais l’aider. C’est une chose que je vois aussi avec Vincent (Collet, le sélectionneur de l’équipe de France), comment nous pouvons jouer ensemble », a-t-il poursuivi. « Il va rapidement occuper un rôle important dans le groupe, parce qu’il le mérite. Il a gagné sa place et est maintenant l’une des clés du groupe France. »
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— le10sport (@le10sport) January 28, 2024
Joel Embiid dans le camp adverse, « malheureusement pour les autres »
Si Nicolas Batum devrait retrouver Victor Wembanyama aux Jeux Olympiques, son coéquipier Joel Embiid sera dans le camp adverse. Le natif de Yaoundé, au Cameroun, a finalement choisi de représenter l’équipe des États-Unis lors des compétitions internationales, malgré l’obtention récente de la nationalité française et des discussions pour rejoindre les Bleus. Apparemment, ce n’est pas un sujet dans les vestiaires des Sixers. « Il a fait son choix, donc on n’en a jamais vraiment parlé », a écarté le Français. « Ça ne change en rien la relation que j’ai avec lui, à l’amitié qu’il y a entre lui et moi, on s’entend très bien. On joue souvent ensemble sur le terrain, on est assis côte à côte dans le vestiaire, on se parle souvent. Je dis souvent que [les Américains] n’ont pas besoin de ça, qu’ils sont assez forts comme ça. Mais rajouter une telle arme, ça ne peut être que du bonus pour l’équipe — malheureusement pour les autres. »