En soins intensifs, un ancien pivot de la NBA attend pour une transplantation cardiaque
Florian Barré

Mesurant 2.11m, la taille de Scot Pollard l’a aidé à jouer plus d'une décennie en NBA, ce qui lui a d’ailleurs valu un titre de champion avec les Celtics de Boston en 2008. Désormais, cela pourrait le tuer. Pollard a besoin d'une transplantation cardiaque, une situation déjà bien triste qui est rendue encore plus difficile par le fait que peu de donneurs peuvent lui fournir une pompe suffisamment grande et puissante pour alimenter en sang son corps extra-large.

L'ancien big men du Kansas et joueur de longue date de la NBA, Scot Pollard, a été admis dans une unité de soins intensifs cette semaine, dans le centre médical de l’université Vanderbilt à Nashville (Tennessee). Il attend une transplantation cardiaque, a-t-il confirmé à l'Associated Press mercredi soir : « Je reste ici jusqu'à ce que j'obtienne un cœur. Mon cœur s’est affaibli. (Les médecins) conviennent que c’est ma meilleure chance d’obtenir un cœur plus rapidement. »

Une anomalie génétique

En faisant 2.11m, il est beaucoup plus difficile de trouver un donneur avec un cœur suffisamment gros et fort pour fournir du sang à son corps. Pour rendre les choses encore plus compliquées, son cœur bat 10 000 fois de plus par jour qu’un homme lambda de son âge, en raison d'une maladie génétique. Cette maladie, qui, selon lui, a probablement été déclenchée par un virus il y a plusieurs années, est présente chez la moitié de ses frères et sœurs et chez son père. Le père de Pollard est décédé à 54 ans alors qu'il n'avait que 16 ans.

« Ils sont convaincus que j'obtiendrai un cœur »

L'homme de 48 ans a déclaré qu'il avait l'impression de « monter tout le temps une pente ». Il a essayé plusieurs médicaments, plusieurs procédures et s'est fait implanter un stimulateur cardiaque, mais il a maintenant besoin d'une greffe. D'ici là, il attendra aux soins intensifs de Vanderbilt. « Cela n'est pas entre mes mains. Ce n'est même pas entre les mains du médecin. Cela dépend des réseaux de donateurs… Ils ne peuvent pas prédire, mais ils sont convaincus que j'obtiendrai un cœur dans quelques semaines, pas dans des mois. »

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