En NBA, le nouveau CBA change tout pour la Free Agency
Florian Barré

Début avril, la ligue et le syndicat des joueurs ont trouvé un accord de principe pour une nouvelle convention collective (CBA). Celle-ci entrera en vigueur ce samedi 1er juillet, pour une durée de 7 ans. Parmi les changements qui risquent de bouleverser la NBA, elle comporte notamment des mesures contraignantes destinées à réduire la marge de manœuvre des franchises qui n’attache pas d’importance au salary cap, ce dans de trop grosses proportions.

Dès la saison prochaine, la NBA prendra un nouveau tournant avec l’officialisation d’un CBA (Collective Bargaining Agreement) remis au goût du jour. L’objet de cet accord entre les 30 propriétaires de franchises et le syndicat des joueurs est de régir tout ce qui est contrat entre joueurs et franchises, échanges, redistribution des revenus, draft, plafond salarial, etc. Parmi les nouveautés à noter, on y trouve des sanctions concernant le non-respect du salary cap.

Les cartes sont redistribuées en NBA

Les franchises NBA possédant la plus grosse masse salariale sont déjà limitées pour recruter à travers le CBA actuel, mais elles le seront encore plus très prochainement. En effet, si l’on en croit les propos d’Adrian Wojnarowski, les équipes dépassant les 17,5 millions de dollars au-dessus de la luxury tax n’auront plus accès à la mid-level exception, moyen par lequel une équipe peut obtenir les services de son joueur souhaité sans détruire son plafond salarial. Les équipes perdent ainsi beaucoup de flexibilité, surtout que celles qui atteignent le nouveau seuil (+17,5M$) ne pourront plus signer de joueurs sur le marché du buyout, transférer des premiers tours de draft avec sept ans d’avance ou envoyer de l’argent dans les trades. À l’inverse, les équipes aux masses salariales faibles et moyennes devraient avoir davantage de possibilités désormais, avec de nouveaux dispositifs pour faciliter les transferts et les signatures.

Quelle sanction ?

Grossièrement, un dépassement de 0 à 4,99M$ est en l’état assorti d’une taxe de 1,50$ pour 1$. Un dépassement de 5 à 9,99M$ est sanctionné de 1,75$ pour 1$. Enfin entre 10 et 14,99M$, la punition est de 2,50$ pour 1$. Ça c’était la règle établie jusqu’à aujourd’hui. Dès le 1er juillet, les chiffres changeront pour durcir le trait avec les plus dépensiers. Un dépassement de 0 à 4,99M$ sera sanctionné de 1$ pour 1$. Entre 5 et 9,99M$, la taxe s’élèvera à 1,25$ pour 1$. Enfin entre 10 et 14,99M$, pas de cadeau : il faudra payer 3,50$ pour 1$. Pour les récidivistes, en revanche, la sévérité sera accrue dès la première tranche. Ces tranches de 5 millions pourront être agrandies, de manière proportionnelle à l'augmentation du salary cap, précise par ailleurs le nouvel accord.

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