Épaté par Victor Wembanyama, il le voit devenir « le visage de la NBA »
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Victor Wembanyama a encore une fois brillé ce dimanche, contribuant largement à la victoire des San Antonio Spurs sur les Indiana Pacers (117-105). Avec ses 31 points, 12 rebonds, 6 passes décisives et 6 contres, le premier choix de la draft NBA a fortement impressionné TJ McConnell, qui le voit déjà devenir « le visage de la ligue ».

Victor Wembanyama a dominé les Pacers des deux côtés du terrain ce dimanche, dans la victoire des San Antonio Spurs (117-105). Il a démontré l’étendue de son arsenal offensif tout en repoussant l’une des attaques les plus efficaces de la NBA cette saison. TJ McConnell, le meneur d’Indiana, a donc été très élogieux envers la star texane.

Victor Wembanyama « sera le visage de la ligue »

« [Wembanyama] est pratiquement impossible à défendre », a admis McConnell après le match, en conférence de presse. « Il sera le visage de la NBA dans les années à venir et son potentiel est énorme. C’est un joueur autour duquel San Antonio peut construire. »

« C’est un contreur d’élite »

Meilleur marqueur des Pacers avec 26 points, McConnell n’a pas été loin de battre son record en carrière. Il a habilement réussi à éviter d’être contré par Victor Wembanyama, mais il a vu ses coéquipiers dominés par l’intérieur de 2,24 m dans la raquette. Le Français, qui a terminé le match avec six contres, a souvent dissuadé ses adversaires de tenter leur chance lorsqu’il se trouvait près du panier.

« Vous n’avez vraiment pas envie d’aller au panier quand il est là. C’est un contreur d’élite », a reconnu le meneur d’Indiana, Wembanyama étant le contreur le plus prolifique de la NBA cette saison avec une moyenne de 3,4 tirs bloqués par match. « La plupart du temps, je disais à nos intérieurs de rester à l’écart pour qu’il ne soit pas trop proche du panier, pour que nous puissions l’attirer hors de la raquette. »

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