Alors que Joakim Noah retrouve actuellement le sourire à Memphis, il est passé par des moments très compliqués lors de sa mise à l’écart par les Knicks. Une période évoquée par le pivot français.
Depuis quelques semaines, Joakim Noah retrouve enfin les parquets de la NBA. En effet, coupé par les Knicks, le Français s’est finalement relancé chez les Grizzlies. De quoi lui redonner le sourire après une terrible mise à l’écart à New York. Durant plusieurs mois, Noah a été loin des terrains, ce qui a bien évidemment été difficile à vivre. Et dans une interview accordée à BasketUSA, il est revenu sur ces moments…
« C’est mon histoire et j’en suis fier »
« Il y a eu des moments où je me suis posé ce genre de questions (que sa carrière était terminée) mais j’ai continué à travailler et je sais que même si… enfin… Il y a quatre ans, j’étais All-Star et maintenant je me trouve sans boulot (il fait une pause). C’était pas facile, mais le travail restait le même. Et j’ai dû vraiment cravacher. Le truc c’est que quand t’es dans une franchise, t’es avec l’équipe, il y a les coaches, il y a les trainers, il y a tout pour pouvoir bosser. Alors que quand je me suis fait virer, j’étais tout seul. Et j’ai du prendre des décisions importantes parce qu’il fallait vraiment que je reste concentré sur ce qui était important. A quoi ressemblait ma routine ? Je suis parti de New York déjà. C’était important parce que vivre à New York sans un cadre de vie, c’est pas… c’est pas une situation convenable. C’est d’ailleurs ça que j’ai essayé de dire l’autre jour mais ça a été mal interprété… Enfin, j’aurais dû dire « New York is too lit for me »… C’est ça que j’aurais dû dire en fait même si il y a du vrai dans les deux versions. J’ai trouvé une bonne routine, je suis resté concentré uniquement sur ça, et j’ai fait ça pendant huit mois… Mais juste de pouvoir encore jouer en NBA, après ne pas avoir joué pendant deux ans, après toutes les blessures que j’ai eues, après toutes les merdes que j’ai eues… Ça, c’est mon histoire et j’en suis fier. Je suis fier de mon parcours. Après les gens peuvent dirent ce qu’ils veulent mais… six fois je me suis fait opérer à cause du basket. J’ai perdu ma confiance sur le terrain… Donc j’ai quand même pas mal de vécu », a expliqué Noah.