Après 12 ans en NBA, Evan Fournier confiant pour son retour en Europe
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Evan Fournier n’a pas joué en Europe depuis 2012 et découvrira l’EuroLeague avec l’Olympiakos cette saison. Néanmoins, après 12 ans en NBA, le cadre de l’équipe de France assure que sa transition se fera en douceur. « Le basket FIBA reste le basket FIBA », a-t-il rappelé lors de sa première conférence de presse depuis son arrivée au Pirée.

Après 12 ans en NBA, Evan Fournier s’apprête à retrouver l’Europe et à découvrir un tout nouveau championnat : l’EuroLeague. Le médaillé d’argent olympique, qui a récemment signé à l’Olympiakos en Grèce, est confiant quant à sa transition vers cette nouvelle ligue.

Evan Fournier : « J’ai hâte de découvrir l’EuroLeague »

« Ce que je veux, c’est m’adapter à mon équipe, à mes coéquipiers et aux exigences du coach. Mais le basket FIBA reste le basket FIBA, que ce soit en équipe nationale ou en EuroLeague », a souligné Evan Fournier, confiant que sa transition se fera sans problèmes, lors de sa première conférence de presse sous les couleurs de l’Olympiakos. « J’ai hâte de découvrir l’EuroLeague, son fonctionnement et ses équipes. »

« Tout d’abord, quand on dit qu’il est plus difficile de marquer en Europe, cela fait référence au style de jeu, aux règles et à la défense plus organisée », a précisé l’arrière de l’équipe de France. « Le terrain est légèrement plus petit (la ligne à trois points étant plus proche du panier en Europe, ndlr). En NBA, il y a probablement de meilleurs défenseurs individuels et de meilleurs athlètes qui peuvent vous éloigner de la ligne plus rapidement. Mais si vous passez votre premier défenseur, c’est plus facile ensuite. Quand un joueur comme Luka Doncic dit qu’il est plus facile de marquer en NBA, c’est parce qu’il passe son défenseur à chaque fois. En Europe, il peut battre son défenseur, mais il se retrouve face à deux ou trois autres joueurs derrière. »

« Je suppose que je suis un ailier désormais »

Le rôle d’Evan Fournier au sein de sa nouvelle équipe reste à définir. À moins d’un mois du premier match de la saison, le 4 octobre contre le Fenerbahçe, il n’a pas encore une idée claire du poste qu’il occupera. L’ancien joueur des New York Knicks se dit néanmoins prêt à s’adapter pour le bien du collectif.

« Je n’ai pas encore parlé de basket avec l’entraîneur », a poursuivi Fournier. « Cela se fera dans les prochains jours. J’ai échangé avec Moustapha Fall (son ancien coéquipier en équipe de France, qui évolue à l’Olympiakos depuis 2021, ndlr), qui m’a dit que j’étais un ailier, donc je suppose que je suis un ailier désormais. Je suis suffisamment polyvalent pour jouer à plusieurs postes et m’adapter aux besoins de l’équipe. J’ai évolué au poste deux pendant toute ma carrière, mais si je dois jouer trois, je n’y vois aucun inconvénient. »

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