Samedi dernier, Edwin Jackson a disputé son tout dernier match avec l’ASVEL de Tony Parker après cinq saisons et demie. Après avoir été un élément loyal de l’effectif, il va rejoindre Barcelone où il a d’ores et déjà signé un contrat. Le président de l’ASVEL a livré les clés de ce départ.
Sur les ondes de RMC, Tony Parker, actuel président de l’ASVEL, est revenu sur ce qui a engendré le départ d’Edwin Jackson : « De perdre son meilleur joueur en début de saison, c’est difficile à faire. Surtout après notre grosse victoire contre Gravelines, on voulait aller de l’avant. J’avais un accord moral avec Edwin. Si la NBA ou le top 3 européen l’appelait, je le laissais partir. J’ai vécu cette situation. À Paris, on ne voulait pas me laisser partir pour la NBA. J’ai dû aller au tribunal. Je me suis promis qu’en tant que président, je ne ferais jamais ça à un joueur. Je n’ai qu’une parole. »
« JE NE CONNAIS PERSONNE QUI AURAIT FAIT ÇA POUR UN CLUB DE BASKET ! »
Tony Parker est ensuite revenu sur les raisons qui l’ont poussé à conserver Jackson lorsque les anciens dirigeants n’en voulaient plus : « Je suis très fier pour lui. En 2012, les actionnaires voulaient virer Edwin. Moi je voulais le garder. Il a beaucoup donné à l’ASVEL. En 2012, il gagnait 120 000 euros annuels. Je lui ai demandé de baisser son salaire de 40 000 euros, ça permettait d’économiser pour pouvoir prendre d’autres joueurs, parce que les actionnaires veulent baisser le budget. Edwin a baissé son salaire de 40 000 euros. Je ne connais personne qui a fait ça pour un club de basket. Il a fait ça pour moi. On a eu un deal moral. C’est dommage qu’il parte, mais il faut être content pour lui. À l’ASVEL, on rebondira. »