A un panier de la Pro A la saison dernière, le Nantes Basket Hermine s’est remis au travail pour tenter une nouvelle fois de rejoindre l’élite. Autour de Thierry Cabannes et Jean-Luc Cadio, Bpifrance maintien son soutien et espère pouvoir inaugurer sa nouvelle salle de la Trocardière au sommet du basket français.
Le NBH n’a jamais été aussi proche de l’exploit. Thierry Cabannes, vice-président du Nantes Basket Hermine, s’en souvient comme si c’était hier… « Une salle surchauffée, une pression hallucinante… Mais nous n’avons pas réussi à l’emporter contre Boulazac pour ce match d’accession à la Pro A. Que la route du retour fut longue ! Mais cela n’a en rien altéré notre envie de décrocher le Graal. Cette montée en Pro A que tout le monde au club désire ». Prévu pour 2017, l’objectif suprême est donc reporté. Mais l’équipe dirigeante maintient le cap, autour de Jean-Luc Cadio, président du club : « Nous savons qu’il nous faut du temps et de la patience. Avec la troisième masse salariale de Pro B, nous avons des raisons d’espérer. D’autant plus qu’à la fin de la saison, nous aurons notre nouvelle salle de la Trocardière. Un véritable outil de travail pour voir les choses en grand. Et pour la quatrième année, nous pouvons compter sur Bpifrance pour nous accompagner. Notre objectif est de trouver un partenaire national et avec le réseau de Bpi, je sais que nous avons une chance d'y arriver ». La Trocardière new look va être un vrai tremplin. Ce nouvel écrin de 4 500 places sera livré en juillet prochain et va permettre au club d’entrer dans une nouvelle dimension. Si, en plus, le club décroche un ticket pour la Pro A, la fête sera totale…
« Entre Bpifrance et le NBH, c’est une histoire d’amour »
Partenaires depuis trois saisons, Bpifrance et le Nantes Basket Hermine vont se dire oui pour une quatrième fois. « Difficile de cacher qu’entre Bpifrance et l’Hermine, c’est une histoire d’amour, confesse Patrice Bégay, Directeur Executif et Communication Bpifrance Excellence. Sur un territoire que nous aimons particulièrement, les Pays de la Loire, où nous avons réalisé 2,5 milliard de financement en 2016, 52 missions de conseils et une région dans laquelle nous comptons 204 entreprises dans le réseau Bpifrance Excellence, nous avons beaucoup d’amis. Thierry Cabannes et Jean-Luc Cadio en font partie, bien évidemment. Ils font partie de ces gens qui ont soif d’innovation. Et comme l’innovation, c’est avoir l’enthousiasme et l’envie pour changer le monde, on ne peut qu’adhérer à leur projet. Nous avons affaire à des gens motivés, qui ont le souci de faire grandir une marque à Nantes et de structurer le club pour assurer sa pérennité. Bpifrance voit un potentiel énorme dans le projet du NBH. Et comme notre engagement pour 2018 se construit autour des mots Liberté, Egalité et Volonté, il est naturel de voir notre partenariat reconduit ! » De manière plus générale, quel sera le mot d’ordre du côté de Bpifrance pour l’année à venir ? « Avant tout, notre capital c’est l’humain, poursuit Patrice Bégay. 2018, c’est l’année de l’accélération pour nous, sous l’impulsion de notre directeur général Nicolas Dufourcq et du nouvel optimisme français avec nos deux actionnaires, l’Etat et la Caisse des dépôts, avec à sa tête Éric Lombard, son nouveau et très dynamique directeur général. Ainsi que son numéro 2, Olivier Sichel. Le ton est donné sur la volonté de digitalisation de cette grande et belle maison ».
La French Fab répond encore présent
Comme à son habitude, Bpifrance a profité de son déplacement à Nantes pour le match entre le NBH et Aix-Maurienne, qui s’est déroulé dans la salle de la Trocardière, pour venir accompagné par de nombreux chefs d’entreprises, sous la coupe de Jean-Marc Ducimetiere, directeur régional de la banque d'investissement. Parmi eux, il y a Erwan Coatanea, patron de Sodistra, enseigne de la French Fab : « Le parallèle entre le monde de l’entreprise et celui du sport est une évidence. Il y a la somme des compétences, l’esprit d’équipe, l’envie de construire ensemble… Tous ces facteurs que l’on retrouve sur un terrain comme dans une entreprise. Ce sont les valeurs portées par notre société et celle de la French Fab. Et avoir l’opportunité de rencontrer des chefs d’entreprises dans un autre contexte, comme celui du sport, c’est une occasion à ne pas manquer ». Une opinion partagée par Eric Leport, dont la société Alcor Equipements construit des stades et des tribunes à travers le monde : « L’approche de Bpifrance est intelligente et originale. Réunir des chefs d’entreprises sur un terrain de partage et d’émotions, ça ne peut que marcher. Nous, Bpifrance nous a accompagné sur un sujet de prêt à l’export et sur un autre dossier d’innovation. Ils sont d’une redoutable réactivité. Et je comprends qu’un club sportif puisse trouver son intérêt dans un partenariat avec une telle banque ». Outre le monde des entrepreneurs, ce sont aussi les médias qui se sont déplacés en nombre dans la salle bouillante de la Trocardière et son « show à l’américaine, car les gens se déplacent pour voir un vrai spectacle, pas un simple match de basket », précise Thierry Cabannes. Des personnalités comme Pascal Praud (Cnews et RTL) étaient présentes, tout comme Elisabeth Bureau (Ouest-France), Bertrand Devilliers (Alouette FM), Jean-Christophe Tortora (La Tribune), le directeur de la rédaction du journal des entreprises et d’entrepreneurs de la French Fab comme Éric Leport (Alcor Equipements) ou Philippe Maindron (La Meule Bleue).