Loin de se voir déjà avec la Coupe entre les mains, le capitaine de l’équipe de France, Boris Diaw, se méfie de la Lituanie. Et si le plus dur restait à venir ? A quelques heures de ce qui s’apparente comme le match le plus important de sa carrière internationale, il s’est livré à L’Equipe : « On ne monte pas sur l'armoire trop tôt. On ne se demande pas ce que ça ferait d'avoir gagné. On a un match de basket à jouer et il ne sera pas facile. C'est vrai qu'il y a un côté historique : arriver en finale deux fois d'affilée, ça n'arrivait pas avant. Ce ne serait pas une finalité mais l'aboutissement d'un travail de longue haleine (…) C'est une équipe très forte, qui n'a cessé de progresser depuis son Championnat d'Europe à la maison il y a deux ans. Elle arrive à maturité et a fait un excellent Euro. Ils jouent très bien et ont un peu tous aspects du basket : des extérieurs à la fois athlétiques et avec une certaine puissance, de la taille et beaucoup de poids à l'intérieur, des shooteurs aussi. L'équipe d'Espagne est toujours difficile à jouer mais la Lituanie est plus complète, avec un autre basket. Ca peut être plus compliqué parce qu'il n'y a pas de joueur sur lequel se focaliser. »