Qualifié pour les demi-finales de l'US Open sans trembler, Novak Djokovic est bien parti pour ajouter un 24ème titre du Grand Chelem à son palmarès. Le Serbe, qui récupérera déjà la place de numéro un mondial à l'issue du tournoi, a encore un grand défi devant lui. De plus, il pourrait retrouver un certain Carlos Alcaraz en finale, également très impressionnant. Il a avoué ressentir une grosse pression ne lui permettant pas vraiment de se libérer.
Déjà titré à l'Open d'Australie et à Roland-Garros, Novak Djokovic est passé tout proche d'être en position de jouer le Grand Chelem calendaire. A 36 ans, le Serbe est toujours capable de rivaliser avec les meilleurs et même de les dominer assez souvent. Il aurait toutes les raisons de prendre du plaisir mais avec les conditions difficiles ces derniers jours et un enjeu grandissant, il a fait des déclarations sur ses faiblesses.
Djokovic rattrapé par la pression ?
Novak Djokovic a prouvé à maintes reprises dans sa carrière qu'il était une véritable machine de guerre capable de résister à tout. Le numéro 2 mondial ressent tout de même la pression et peut être mangé par l'enjeu comme c'était le cas il y a deux ans en finale de l'US Open, où il n'avait pas existé face à Medvedev lors de son rendez-vous avec l'histoire. « J’ai l’intention de profiter des moments sur le court, mais il y a tellement de stress et de pression qu’il est difficile de s’amuser. Il s’agit de trouver un moyen de gagner le match. Hors du court, nous essayons de garder les choses amusantes et de profiter de la vie. Après tout, vous devez trouver l’équilibre. Pour chacun, c’est différent » a confié celui qui semble parfois frustré sur le court.
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— le10sport (@le10sport) September 5, 2023
Pas convaincu par la méthode Alcaraz
Les récentes déclarations de Novak Djokovic semblent donc être en contradiction totale avec l'état d'esprit de Carlos Alcaraz sur le court. Le jeune Espagnol prend énormément de plaisir à jouer et n'hésite pas à sourire en plein match, comme s'il ne ressentait pas de pression. On peut également expliquer cette prise de parole par la difficulté pour gérer les conditions de jeu très chaudes et humides en ce moment. A 36 ans, il a tout de même affiché quelques limites lors des précédents matches, même s'il s'en est sorti remarquablement.
Les conditions, le vrai piège ?
L'US Open ne se dispute jamais vraiment dans une douceur agréable. Mais cette année, les journées sont marquées par une grande humidité qui fatigue énormément les joueurs. Beaucoup finissent trempés et épuisés, certains sont au bord de l'évanouissement et des vomissements. Pour Novak Djokovic, pas forcément le plus à l'aise dans ces conditions, la tâche est compliquée à son âge. Vendredi, il aura rendez-vous avec Ben Shelton dans une journée très chaude. Heureusement pour lui, le jour de la finale, les conditions devraient être un peu plus clémentes.