Blessé lors du tournoi de Roland-Garros, Novak Djokovic avait dû déclarer forfait pour se faire opérer du genou. A Paris, le Serbe a commencé très vite sa convalescence et il a été suivi par un kinésithérapeute français jusqu'à Wimbledon. L'homme d'expérience derrière ce miracle physique s'est confié sur le travail effectué par le champion ces dernières semaines.
Alors qu'il disputera les demi-finales du tournoi de Wimbledon ce vendredi face à l'Italien Lorenzo Musetti, ce scénario était loin d'être envisageable il y a un mois pour Novak Djokovic. Sa déchirure au ménisque était inquiétante et lui promettait une convalescence durant plusieurs semaines. Au lieu de ça, il a réussi à récupérer à une vitesse hallucinante grâce à son kiné français, Jean-Georges Cellier. Son ambition extraordinaire a réussi à le propulser peut-être vers un nouveau sacre sur le gazon londonien.
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— le10sport (@le10sport) July 11, 2024
Un vrai miracle pour Djokovic à Wimbledon
A 37 ans, une telle blessure dans la carrière de Novak Djokovic aurait pu avoir un impact dramatique. Le Serbe a réussi à se remettre très rapidement grâce à son kiné français Jean-Georges Cellier, qui l'a accompagné depuis son opération jusqu'à ses débuts à Wimbledon. « C’est une aventure marquante que je ne suis pas près d’oublier. J’ai travaillé avec énormément de grands sportifs, des champions olympiques, mais un homme avec autant de volonté, je ne savais pas que ça existait. Beaucoup d’athlètes ont l’impression de se donner les moyens, mais avec Novak, je suis entré dans une autre dimension. Il a en lui une puissance et une force intérieure uniques » a-t-il déclaré pour L'Equipe.
« C’est une machine »
Si Novak Djokovic a pu effectuer une convalescence très rapide, c'est en partie grâce à ce professionnel d'expérience qui s'est occupé de beaucoup de grands sportifs. D'ailleurs, au moment de recevoir l'appel du Djoker, il a changé tous ses plans et il a accompagné le champion chez lui en Serbie. « À Belgrade, Novak était loin de savoir qu’il pourrait disputer Wimbledon, mais il travaillait déjà son épaule. C’est une machine. Il ne fait pas cet effort parce qu’il est blessé, c’est sa philosophie de vie, son équilibre » poursuit Cellier. La suite, elle pourrait se terminer par un sacre à Wimbledon...